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  • Garden of cruelty

    Le néon rose fluo au dessus de la piste de danse s'éteind, il est 5H du matin dans la nuit. On essaye toujours de la tuer cette pauvre nuit,1H du matin,2H du mat... laisser la vivre et nous laisser dans la bouche un goût de crépuscule.

    Ma cravatte violette est maculée de sueur, je n'ose ouvrir mon gilet et ma chemise, de peur de sentir l'étreinte non chalante du mois de Novembre. Cette nuit je partirai sans dire au-revoir, je n'ai rien contre vous mais tout contre moi. Je me pose au volant quelques instant avant de repartir. Je me sens usé. Ces derniers mois je n'ai eu de cesse de me mentir et de mentir. Putain de tourbillon lancinant, j'essaye de sortir de ton emprise, mais c'est tellement bon parfois de s'abandonner au chaos...

    Sur la route, il y a ces flash ces instants de verité.

    Love faith and devotion.

    Il y a parfois des mots qui semblent loin, dont il ne reste même pas une ombre,leurs contours ont disparu dans un contexte brumeux. Je suis vaporeux.

    Ces mots n'ont aucune importance aujourd'hui. Cette nuit.

    The radio turns to static.Et...

    Le virus nous observe, nous empoisonne. Alors on se met en scéne dans des films qui n'auront jamais une grande valeur,mais on reste dans le ton de la comédie,il faut être drôle mais surtout il faut être chaotique. Ironique.

    On passe son temps à raconter, à étendre son malheur sur la toile, les murs des lamentations ont changé de nom, vie virtuelle oblige, nous parlerons d'msn, facebook... blogspirit. Tout se fait avec beaucoup moins de classe et d'élégance. Le mal vient toujours des autres,la défaite relationnelle est impossible,elle enléverait le côté humain du fil de la vie. C'est vrai, comment vivre sans la chaleur d'un être de compagnie? Comment vieillir sans mourir? On compte sur l'autre pour se souvenir. "Et si elle n'est pas là c'est impossible. Il ne restera plus rien de moi..."

    Un jour, nous inventerons le vaccin contre le manque avec un grand A. Je te rassure?

    Un jour, internet dégueulera de toutes les lamentations, de toutes les phrases de desespoir,ça sera noir. Je te l'assure!

    Une nuit on se rendra tous compte que l'on ne soigne le manque qu'avec le manque, toute nouvelle addiction étant bonne à prendre,je vous conseille d'être acro au choco.

    L'essentiel est toujours ailleurs. On le pense loin alors qu'il est à nos côtés, on le pense à nos côtés alors qu'il est loin.

    Analysez,hurlez,pleurez,attendez,rêvez.A la fin,une seule réalité?

    Je ne sais pas et à vrai dire j'en ai plus rien à foutre,c'est la seule solution.

    Sortez vos gommes, effacez qui vous voulez. Je ne peux changer, alors fuyez, je préfére garder la cire chaude de la derniére bougie, la poser côté coeur et vous regarder vous évaporer. Je ne dirai rien.

    La pitié est l'arme du faible.

    Maintenant si tu as soif de mensonge et de dépendance tu trouveras toujours un verre à boire.

    Quant à moi je préfére en cette nuit penser aux quelques moments de vérité que j'ai connu,je fais face et je m'avoue les choses dans un magnifique silence,je me dirai quelques confidences loin du tourbillon des dépendances.Je n'ai jamais rien dit finalement sur ces murs des lamentations,mais jugé j'ai été,quelle importance. Plus on parle moins on est entendu. Cet adage est utilisable avec toutes les vagues de sentiments en pleine tempête.

    Le froid revient toujours Nostalgique.

    Musique:

    Garden of cruelty par Vanity Beach

    Who is it par Michael Jackson

    Sunglasses at night par Corey Hart

    Lie to me par Chris Isaak