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Jour 48

Entre les actes inutiles et la lassitude il n'y a qu'un lac d'ennui.

C'est étrange de se dire que finalement, la liberté ça sera de ne plus avoir à respecter ma promesse de venir ici pour étaler ma monotonie. De là à dire que j'en suis réduit à n'écrire pour ne rien dire il n'y a qu'un pas, que vous venez de franchir. Bravo, vous êtres notre grand.e gagnant.e de ce petit jeu débile. Le prix ? Aucun ! Merci et à la prochaine.

Non, franchement, c'est comme si j'étais emmuré et que je cherchais une sortie, il y a ce côté rongeur en moi que je ne peux renier. C'est l'instinct. Je me suis fait à l'idée que cette connerie pouvait durer, j'ai oublié la ligne d'arrivée. Je fais le bilan régulièrement et c'est amer que je m'avoue que ce confinement n'a pas changé grand chose à ma vie des dernières années. Je suis en manque d'apocalypse, de laisser-aller dans les festivals et salons, de rencontres chaotiques, oui, le fracas de la vie me manque. Mais concrètement, ça fait quelques années que je suis fantomatique, parfois, pathétiquement, je traque un début de dialogue ici. C'est ridicule, reprenons le cours des choses. Dimanche soir, je me suis perdu dans ma cellule, je n'ai pas peur mais j'essaie de dessiner un horizon, de planter un décor, de visualiser un début de quelque chose d'excitant, donnez moi un peu de folie...je suis en manque...



 

 

Square Rooms

https://youtu.be/mGfMAZ4RXB8

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