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stand into oblivion

Home, c'est un mot parfois si étranger...

La rage, le sang, les larmes. On est loin de la sainte trinité.

Lassé de tous ces mensonges, de la façon dont les choses passent du blanc au noir en un instant sans comprendre pourquoi, je pris la route en me disant qu'un jour ou l'autre le soleil me rattraperait. Et qu'elle devait bien exister, je croyais l'entendre parfois...

Au bout du 10000 éme jour de brouillard, je ne voyais pas la fin du voyage, j'étais seul, cela faisait des siécles que je bouffais la solitude par la racine, je sentais l'ennui et la monotonie lacerer mes muscles. La premiére chose que je fis:poser un genou à terre, tant de fatigue, si peu de force. personne à qui parler, envie de dormir,envie de vomir, la nuit ne se terminera donc jamais?

Je ne demandais rien d'énorme, juste des plaisirs simples... à croire que cela m'était interdit. Même dans le brouillard j'entendais les codes qui font la société, les cordes qui un jour vous pendront. Effrayant... Je levais un point rageur, avec le sentiment de m'être fait "omeniser" (omen=malédiction), je criais au ciel d'onyx et à son marionnettiste qu'un jour on finirait pas être face à face et que je n'étais pas un ange...

Il y a toujours un peu de vérité dans chaque mensonge, et la vérité mensongére est la plus redoutable, elle vous prend au seul endroit d'homme: le coeur..., je voulais être foudroyé par la franchise,cruel moment de lucidité. Mon coeur se mit à saigner, le sang coula vers un gouffre qui était à quelques métres de moi, je jure que je ne l'avais pas vu avant, je suis sure qu'il n'était pas là...

Il fallut ramper jusqu'au gouffre insondable, le sang s'arrêta de couler. Fin de route abyssale? Un écho jaillit de la fissure, avec des mots oubliés, mais qui étaient le fruit de mon voyage, je ne savais pas d'où ils pouvaient venir, du fond, du nord, de l'ouest, de l'est, du sud...

La pluie se mit à tomber, mes cheveux cachérent mon regard sombre, un goût salé atteind ma bouche.

Mon dieu, que le temps peut paraitre s'étendre atrocement... tel un élastique que l'on veut casser sans y parvenir. J'ai oublié la patience en chemin.

Mais où aller pour retrouver la source des mots? Je ne voulais pas sauter dans le gouffre... devais je le faire? Devais je longer la crevasse? Je me posais là en attendant que mes forces reviennent, puissent elle revenir un jour...

Bonne st valentin à vous, n'oubliez pas de boire à la source des mots, car une fois qu'on l'a perdu, la route pour la retrouver est longue.

Bon vendredi 13 à vous également, éviter les lacs avec des bois autour, et si quelqu'un avec un masque de hockey vous demande son chemin, fuyez.

Bande orginale de cette note:

Into oblivion de Funeral for a friend

http://www.youtube.com/watch?v=mFQ_6Vxpf-4

Bury me down(the end) de End of green

http://www.youtube.com/watch?v=5jZOE2zXiHA

Je terminerai cette note avec une réplique du chanteur de mariage (the wedding singer avec adam sandler pour les connaisseurs):

"rideau je peux plus".

 

 

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