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  • Sweet Soul Sister

    Tes pieds doivent soulever les cendres de vie

    ta course, résonner dans les allées du cimetière

    les feux follets, encens de la mort, sortiront de leurs lits

    dans ton ombre lunaire naitra la lumière.

    Le vert t'inondera de sa phosphorescence

    les locataires silencieux sous ta danse

    amers, rêveront aux pieux rites de l'enfance

    dans l'air tu voleras à en perdre tes sens.

     

    Vie à en crever, crève de vivre.

     

    Au milieu des pierres marquées et des granits

    allongé, lasse de mes courses éclairées

    je gisais, entouré de mes feux amis spirites

    veillant sur ma solitude, mon âme désincarnée.

    Désavoué, mes boucles sur la tombe

    aspiré, par ces sinistres catacombes

    prostré, fuyant vos lentes hécatombes

    attaché à la libération qu'on appelle bombe.

     

    Les clics des tics passent au tac, déclic final, claque létale.

     

    Au réveil, l'improbable possibilité de l'être

    mon torse ployait sous l'existence folle

    en mon ventre la déchirure pouvait renaître

    et mes tripes s’endolorir pour l'ultime idole.

    La nécropole de l'innocence blanche se couvrait

    l'obole de par son intensité me fascinait

    ma boussole pouvait s'arrêter, il n'y aurait plus d'après

    pour parole je jurais que si je la perdais plus rien ne serait.

     

    Sur mon bras, du côté qui bat, je ne veux écrire ces mots de ta définitive absence et saigner les lettres de l'abandon. Sans toi. "Jamais plus..."

     

    Prends ma main, viens courir avec moi entre les cercueils, réveiller les feux follets. Sers mes doigts, ne les laisse pas glisser vers l'obscurité automnale, je sais qu'ils sont froids mais contre toi ils seront chauds. Tout comme moi.

    J'ai attendu entre les sculptures figées et inscriptions post mortem qu'une nuit s'anime enfin le désir et que les tiges métalliques de la grille laissent filtrer le visage de ma dernière visite. En toi je me vois, me comprend, me ressent.

    Je sais qui tu es.


    The Cure "Love Song":

    Whenever I'm alone with you
    You make me feel like I am home again
    Whenever I'm alone with you
    You make me feel like I am whole again

    Whenever I'm alone with you
    You make me feel like I am young again
    Whenever I'm alone with you
    You make me feel like I am fun again

    However far away
    I will always love you
    However long I stay
    I will always love you
    Whatever words I say
    I will always love you
    I will always love you

    Whenever I'm alone with you
    You make me feel like I am free again
    Whenever I'm alone with you
    You make me feel like I am clean again

    However far away
    I will always love you
    However long I stay
    I will always love you
    Whatever words I say
    I will always love you
    I will always love you

    ...

    To G.