il y a certains moments de la vie où on se sent abandonné, il n'y a rien qui se passe, où on touche un rêve pour le voir s'écrouler dans les secondes qui suivent, pour rendre la chose encore plus cruelle. Je compte les années, dans cette prison dorée. La seule corde qu'on te tend c'est pour te pendre... pas pour t'accrocher. On s'accroche au destin et rien n'y fait on retombe à terre...
Ce soir j'ai vu les larmes sur la tv pour rien, un vol... peut être..le destin surtout . Pile ou face et parfois ça laisse des traces comme une lame de rasoir. L'être humain dans sa quête du bonheur se rattache à des choses illusoires, "je ne suis pas heureux dans ma vie alors je cherche mon bonheur dans une métaphore de ce que devrait être l'espoir", parfois ça marche... et parfois ça coule le long des joues comme des larmes chaudes.
Moi je marche avec les ombres, je ne dis pas que la vie est laide (faut que je fasse attention, je risque encore des commentaires salés...) que la société est corrompue, je ne m'attache pas également à l'illusion que quelquepart une vie plus belle existe... il ne faut pas être attentiste. Est ce que l'être humain est capable des plus belles choses quand il est dans les ténébres? (darkness et ouais one more time) Peut être... Alors j'ai toutes mes chances. L'avenir nous le dira.
Chose stupide, j'avais cette chanson de °°°Kamelot°°° dans la tête, °°°abandoned°°°°, ça change... il n'y a pas de hurlements ce n'est pas un tube en puissance... mais il y a cette phrase:"why my god have you abandoned me?", quand la balle ne va pas dans le bon sens et qu'elle prefere les °°°buitoni°°°(comprenne qui pourra, et commente une défaite en coupe du monde sur le hasard et un coup de boule mérité) , quand la note ne sonne pas comme un larsen mais comme un crime alors on cherche une raison: "pourquoi moi?", le plus frustrant est de se réveiller avec ces poches sous les yeux au petit matin sans avoir l'ombre d'une réponse. On tient debout, dans mon cas on s'habille de plumes noires et on cherche une raison à une certaine solitude, celle d'avant les combats, lassante... dans les défaites et les petites victoires.
Que la rédemption est loin ce soir sous le nuage des vapeurs d'alcool (escape...) et les quelques heures de "paix" qui m'attendent avant le 7H00 malheureux du réveil. Enfer, damnation... et combat encore une fois, face au néant... la folie me guette certainement, il est peut être temps pour moi de tout raccrocher... finalement, fatalement. Et de tout bruler...