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Errance - Page 109

  • Savin' me

    Samedi soir, 89 personnes dans un petit endroit, de la musique, des personnes qui sont là depuis des mois... un long discours serait de trop pour dire à quel point vous comptez beaucoup. Vous avez mis le feu et on a eu chaud... Merci.

    Je vous dédicace les paroles d'un morceau de nickelback et oui...

    Savin' me

    Prisons gates won't open up for me, on these hands and knees i am crawlin, oh i reach for you

    Well i am terrified of these four walls, these iron bars can't hold my soul in, all i need is you. Come please i'm callin' and oh i scream for you hurry i'am fallin'

    Show me what it's like to be the last one standing and teach me wrong from right and i'll show you what i can be, Say it for me say it for me, and i'll leave this life behind me, say it if it's worth saving me

    Heaven's gate won't open up for me, with these broken wings i'm fallin' and all i see is you

    These city walls ain't got no love for me, i'm on the ledge of the eighteenth story and oh i scream for you, come please i'm callin' and all i need from you hurry i'm fallin'

  • Sous les feuilles mortes

    Cette photo ne sort pas de mon appareil et j'en suis triste, mais je la lie à une histoire passée.

    Il y a quelques années, pour répondre à une fille qui voulait sortir avec moi et ne sachant comment lui dire que " oui nous pouvions être deux" d'une maniére autre que l'eternel "j'ai des sentiments pour toi que j'aimerais explorer comme le fond de ta bouche...blah blah" ,j'ai écrit "oui" avec des feuilles mortes sur une table, je ne sais pas si elle a vu ma réponse, j'ai fait acte de non chalance en lui donnant les mots classiques sités auparavant, sans le passage sur le fond de sa bouche même si je le pensais fortement, elle ne m'a jamais dit si elle avait vu ses lettres géantes oranges et jaunes comme ses cheveux et comme l'octobre (théme de ce blog depuis mes notes sur october rust).

    J'ai en souvenir cette soirée comme une mauvaise piéce de théatre, qui s'est terminé avec un baiser salé. Notre relation fut courte comme la vie. Mais elle marqua la fin d'un été magique, et la passage vers une nouvelle réalité pour moi. J'ai souvent croisé cette fille, récoltant parfois l'ignorance, parfois la vision d'un visage passant d'un blanc nordique au rouge tropical,jamais de mots, mais à chaque fois le souvenir des feuilles mortes et d'un premier amour.

    Le vent à emporter depuis longtemps ce "oui" fait de choses mortes, la mort pour aller vers la vie, l'amour...

    Un choix...non, un chemin de croix, oui...

  • Le carnaval des âmes

    Senteur de barbe à papa, cheveux gominés...tenues du dimanche, voix pinchardes qui résonnent... chassez l'agoraphobie... tout simplement s'imaginer parcourir une fête foraine...seul... pas un être debout... juste des machines qui continueraient leurs balancements frénétiques... comme un appel à la luxure... essayer d'attraper un des wagons du train fantôme au vol... espérer qu'il sorte des rails pour enfin offrir quelquechose de différent... un éclair sombre dans la morne habitude du dimanche...celle qui tue et qui fait veiller tard le samedi soir pour ne pas appercevoir la lueur dominicale...

    Nous sommes en octobre, au milieu de ce nowhere land des plaisirs oubliés... j'ai simplement trouvé une flaque d'eau, je me suis attardé sur un reflet... un homme...le visage masqué par une cicatrice...un x fatale au milieu du visage...2 lueurs vertes et brunes sortent des orbites... il bouge ses lévres... il essaye de dire quelquechose... mais je ne peux pas...je ne veux pas comprendre... cela fait des mois que j'entends un bruit au loin qui vient...inexorablement... se rapprochant... se faisant plus dense... et j'ai compris aujourd'hui que c'était le son de ses mots... et je n'arrive pas à les déchiffrer...

    Enfermé dans une bouteille d'absynthe, mon génie ne sortira pas pour m'aider à comprendre les maux qui composent le message. Mais à la sortie du train fantôme, de mon carnaval des âmes, j'ai trouvé une pomme d'amour...par terre...jetée intacte...mais déjà pourissante sous les rayons orangés d'automne... un mot divin était gravé dans sa surface...une aide enfin... une voie... je lis et vois dans un flash le visage de l'homme dans l'eau...ses lévres...elles disent... elles lancent une fléche qui vient transpercer les fortifications de ma névrose...mon être chavire dans un gouffre insondable...

    Je suis seul...agenouillé par terre les paumes des mains posées contre le sol... le poids de mon existence solitaire sur le corps...la prison, l'horizon qui se referme sur moi... LE mot sort de ma bouche, de l'eau boueuse qui l'a enfanté, tel un hurlement... mon énigme...jeu du destin est enfin lancée... 

    Le loup avance à 4 pattes ... discretement sur la pointe des pieds... il ouvre la gueule... et dit:

    REDEMPTION...