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Futur

... (ma signature légendaire)

Ce matin je me suis reveillé, j'en avais pas terminé avec cette histoire de Noël, après la vistite du fantôme de noël passé, il me reste à subir le présent et regarder l'avenir. Cet avenir se manifesterait pour moi en une seule et unique forme possible. Vous avez la réponse? Ceux qui me connaisse l'ont certainement.

La Faucheuse

J'avais encore la tête engourdie par ces sentiments sirupeux de la veille. Je n'avais pas à me plaindre aprés tout, un fantôme qui embrasse aussi bien, qu'on me tue sur le champs. OK je pense trop fort...Mon radio réveil se met en marche, Don't fear the reaper... Ok..on souffle, je suis heureux d'entendre ce morceau, mais il ne passe jamais à la radio... Black out. Plus rien de visible dans ma chambre, si ce n'est "moi" et ça. J'entends un bruit, des bruits... une armée entiére est autours de moi, je ne la vois pas... mais je la sens me froler. Ce sont des plumes... des oiseaux...des corbeaux. Ils accélerent le rythme de leurs battements d'ailes, une lueur bleue apparait à quelques métres de moi. Mes oiseaux se concentrent en son sein, aspirés par la lumiére. Une forme se dégage de ce magma improbable. La faucheuse en personne. Je ne suis pas surpris, à force de la provoquer tout au long de ces années... de l'appeller de maniére inconsciente. La voilà. Et pourtant je reste bêtement assis face à elle. La mort.

"Tu es le fantôme de noël futur je pense." Elle ne répond pas, mais me caresse les cheveux avec sa lame, elle la fait glisser du sommet de mon crâne jusqu'au bas de mon cou. Elle ne tranche rien, mais m'attire vers elle. Cet invité ne m'adressera pas la parole, je le sais... trop imposante pour s'abaisser à cela. Elle m'entraine vers un nouveau trip dont je connais rien. Nous marchons quelques heures dans le silence et l'obscurité, je la suis, le temps est venu.

Au bout du couloir, il n'y a rien, enfin si: L'apocalypse. Comment utiliser un autre mot quand on se retrouve face aux vestiges de l'existence humaine, le ciel baigne ce monde d'une lueur cépia, comme si les cendres du passé fumaient encore. Même la mort semble magnifique habillée de ses fragments funébres. Je ne suis pas en reste, vêtue de ma longue veste noire et de mes tiags salies par le sol spongieux. Je ne sais pas où je suis, peu importe, ici c'est nulle part, ma tenue dantesque me fait dire que je ne risque pas la déconvenue de faire face à un autre moi. Me voir avec des rides et des cheveux blancs ou plus de cheveux du tout ne me branchait guére. Vais je croiser une nuée de morts vivants bien dégueu, tomber sur des mutants? Nous continuons à marcher, il n'y a rien dans ce foutu monde. " Elle est où la pancarte marquée ici c'est nowhere land? " , la mort fait tourner sa lame en signe de ricanement... tu as donc de l'humour vieille faucheuse... plus nous avancons, plus nous reculons dans le savoir. Je ne sais plus qui je suis, où je suis. Et dans ma tête, aprés l'apocalypse je me dis qu'en me posant en tant que dernier survivant, je n'aurai pas ce bon coke avec plein de glaçons, ni ces bains d'eau chaude durant des heures. Ici il ne s'agit pas de vivre mais de survivre. Et pourtant...

Ma ville, c'est ma ville... "regardes là? monnn (vive les vosges) mais ce sont les décorations de noël de ma rue... ma joie est vite passée, certainement à la même vitesse que la chute des épines des sapins qui ornent les bas côtés...mais pourtant c'est noël... J'ai toujours voulu être dans l'étrange noël de monsieur jack. Je suis donc Jack skellington qui a enfin trouvé la fusion parfaite entre halloween et noël, "tu es bien d'accord avec moi mon cher Zéro?", la mort ne bouge plus. "Bon te vexes pas... " maintenant j'ai soif... cherchons un point d'eau, une canalisation qui aurait pétée... On pourrait aller voir...disons ...Chez moi? . Ma maison! Ma moitié de maison...mon quart. Bon de l'eau, soif. Il y a toujours eu des sources dans mon jardin, cachée par la pelouse, je vous l'accorde, mais elles sont là.

Faust poursuit sa longue descente en enfer, ange damné de l'apocalypse.

Il y a de l'eau beaucoup d'eau, une énorme flaque derriére mes ruines. Mais elle porte une funébre surprise, des nénuphars humains. des dizaines de corps. Le temps à rongé leurs identités. Je m'approche de ce charnier, non j'ai plus soif... Et pourtant un être s'abreuve dans cette eau sanglante. "Vampire dis moi ton prénom?" Elle me regarde, "je suis Eve et toi?" "Adam Brosse. Ok je plaisante en fait c'est..." elle rigole...elle aime ma vanne...Miracle! Elle ne remarque même pas ma collégue agricole qui récolte nos vies. " Où sont passés les autres?", son sourire s'efface..."Quels autres? Il n'y a jamais eu que moi ici." Bon bah ça me coutera pas cher pour noël. " Tu veux bien rester avec moi?" EuhHH "BIENSURE", vous voulez une description du désir? Vous voulez souffrir? Ne me demandez pas une description, je n'ai pas assez de mots. Elle me tend sa main... La lame de la faucheuse descend en mon être.

Déchirure interne, fracture du coeur et du cerveau. Retour à la maison. La muerte est là. Elle baisse enfin sa tunique noire. Et je rigole comme un fou, desabusé. " Je le savais, tu es elle... bien joué. Mais j'étais où? Et tu es qui finalement?". Incroyable elle me parle, "je suis elle et nous étions chez toi... " " Chez moi? pourtant..." "oui nous étions chez toi, plus exactement en toi. Noël n'est qu'un motif à nos visites. Je ne te dirai rien d'autres que ces mots: Je serai toujours là, éccoutes moi...."

Entre ces quatres murs une phrase résonne:

Parfois il n'y a plus rien, mais il y a tout. 

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