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as might as well be on mars

 

Journal de bord, 1825éme jour de tempête...

"Bref..." Combien de fois peut on utiliser ce putain de terme dans une journée, on évite les sujets, les conflits, on se cache derriére tant de facilités. Les personnes qui me connaissent savent à quel point je peux l'utiliser, je suis dans la fuite permanente,la peur au ventre. On évite les murs, se manger un obstacle c'est jamais plaisant. Quel interet à s'ouvrir le ventre pour sortir ses tripes? Aucun... Alors "bref..." Je suis tellement desolé, mais il n'est plus le temps d'écrire mais de vivre...

.Runaway.

Il n'y a que le chaos des mots qui s'entre-choquent. Est-ce la fin de la route? Est ce que l'amour est mort? Je me pose tellement de questions, biensûre,il y a des sons... le temps ceci, le temps cela. Foutaises... Le temps n'arrange rien. Il fait vieillir inexorablement, je ne veux pas devenir cet ombre que les gens pointeront du doigt, "t'as vu, le monsieur il est tout seul... il boit,il lui reste que ça." Plutôt crever...

Ah ce putain de solo de slash à la fin de november rain et ces mots qui résonnent,everybody need somebody...

je me suis toujours rassuré pour pouvoir trouver le sommeil, les choses finiront par s'arranger... ça ne peut pas se terminer comme ça...non c'est pas possible.

Ma putain d'impatience m'a fait dire tant de conneries... On veut passer du noir au blanc en un instant, ça ne marche pas comme ça, non ça ne marche pas du tout comme ça...on passe du blanc au noir en 2 secondes, mais pour le retour... Je n'ai jamais été patient,j'ai toujours voulu ce que je ne devais avoir. Alors toi, oui toi, tu dois bien exister quel que ce soit ton nom, je t'assure qu'un jour on sera face à face et je te cracherai toute ma bile noire... celle que tu me fait avaler depuis toutes ces années, je n'ai pas visé le nirvana, j'aspirais juste à un bonheur simple... mais que je choisirais pas qu'on m'imposerait, est ce cela qui t'as tant dérangé? Destin fragile qui joue avec nos vies comme un enfant avec des billes. Fuck off....

La nuit appelle d'autres munitions...

Elle me rappelle pourquoi j'ai écrit escape et plus pour qui. Et je brule ce soir. Autant se rappeller pourquoi l'on brule, laissons la noirceur quelques instants... Je n'ai jamais su dire mes sentiments, je n'ai fait que les hurler. Mais cette nuit, cette vie, je n'ai qu'à la taire, le silence... alors chut. J'en suis tellement desolé... Je ne veux pas briser le miroir et perdre ton reflet.

Je suis dans une masquarade dont je suis le seul acteur. A la fin de mon monologue, glacé, Je mettrai une trace de rouge sur mon masque blanc et te dirai merci, pas pour l'indifférence mais pour le fait de savoir que j'ai un coeur. Je l'avais oublié.

Il n'y a plus de nuits ni de jours,plus de secondes, juste des eternités dans tes silences, le globe est à l'envers et je flotte seul. Cette aube, je mettrai du tissu pour cacher les persiennes, non aujourd'hui il n'y aura pas de soleil pour moi. J'attends l'ombre eternelle pour aller me noyer dans les reflets de lune sur l'étang de mes sentiments.

Black lipstick stains her class of red wine
I am your servant, may I light your cigarette?
Those lips smooth, yeah I can feel what youre saying, praying
They say the beast inside of mes gonna get ya, get ya, get...

Hey am I good enough for you?

.A.

PS: Je tenais à conclure cette note avec des paroles tirées d'un de mes morceaux preferés, je vous laisse chercher et trouver. Si quelqu'un se sent visé par cette note, j'en suis totalement desolé.

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