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Dies Irae

Impair mais humble?

Avis de tempête.

La ligne blanche au milieu de la route s'imprime dans ma rétine, la nuit, le vent qui fait basculer ma voiture de droite à gauche...il n'y aura finalement pas grand chose pour chasser mes pensées,ma tête est un putain de shaker. La déraison se pointe à l'horizon.

Il est toujours plus facile de partir,j'aurais du le faire dés le départ,maintenant il est peut être trop tard. A peine arrivé et déjà parti...tout peut parfois se résumer en un seul mot.

Le seul qui me vient en tête c'est:"débile". Cette situation est débile,comme une nuit sans lune.

Tout est incomplet,mais ça fait tellement longtemps que c'est ainsi.

Alors au moment même de me faire porter des mots qui ne sont pas les miens,de me mettre à la base des complots qui méneront à la fin de ce monde,il faudra faire attention, je crois que la porte de ma cage est ouverte.

L'innocence d'un sentiment peut parfois mener à une perdition étrange...

Combien de temps vais-je laisser aux autres pour changer les paroles de mes chants? Le vent...ce foutu vent...tu n'écoutes que lui,et tu emportes tout ce qu'il déforme et les formes défilent sous mes yeux dans un balet malsain. Je ne dis plus rien,et crois moi, la seule personne à qui je peux en vouloir se trouve au centre du miroir.

On ne me donne que des miettes, des phrases incomplétes, je dois composer une vie et trouver la sémantique de ce puzzle absurde.

Je me sens nu au fond de ma cage,chaque coup porté fait monter la rage. Il arrive un moment où l'on se sent dangereux. Ou l'on ne veut plus rien si ce n'est garder en soit les derniers souvenirs de chaleur. Je cherchais une certaine paix,mais j'aurais du comprendre qu'elle me condamnait à une totale solitude et à un abandon auquel je ne pouvais me résoudre.

Tu ne risques rien,je suis un animal,mais l'odeur de tes cheveux est encore imprimée dans mes sens interdits,et ils avaient la couleur du bonheur. Alors pourquoi toute cette peur?

Dies Irae. Ce jour arrivera,ces jours arriveront.

Mes seuls ennemis seront le vent et ses rumeurs, les tumeurs du destin.  

 

 

 

 

 

 

 

 

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