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Love,hate and a bottle of tequila

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

Tic,tac,tic,tac...

Les bruits n'existent plus mais ils sont encore là. Comme certaines personnes.

"the trick is to keep breathing".

Ta vie c'est un putain de cercle de feu dans lequel tu dois sauter,si tu touches le bord alors tu es parti pour un tour en enfer. Quelques années.. C'est long...peine lourde.

Je suis un monstre,les choses ne sont pas faciles. Non.

Tu es déjà ailleurs,mon reflet devait être répugnant. Non?

Alors au moment de m'oublier et de tirer la chasse,fais attention que je ne laisse pas une trace.

Quelques goutes "d'amour" pour une overdose de haine. Deteste moi, crache moi au visage,traite moi comme si j'étais une "pute-mec". Mais ne fais pas semblant. Non.

Je pourrais être sage,dire que je vais changer,mais à quoi bon? La bouteille est déjà vide,comme je le suis. Vide de sens, vide de sans,vide ton sang. Tu comptes pour moi...et c'est déjà beaucoup,alors pourquoi m'analyser...pourquoi chercher...des mots pour définir...

Mon étroite maladresse.

Tourne autour du cercle et revie une situation à l'infini, mais par où est la sortie?

Donne le baton pour te faire frapper, mais putain fais moi un sourire.

Il y a toujours pire ailleurs.

L'ère du nivellement des valeurs. Je dois faire vraiment peur...pour en être réduit à tout ce blah blah.

L'ère de rien.

L'ère des chiens.

Je suis lasse de faire semblant, de porter ce masque horrible,mais ai-je le choix?

Il faut dormir,il faut manger,tenir debout...tenir.... rien.

Les derniéres gouttes de la bouteilles sont tombées sur la magnifique robe de la princesse Juliette,douce et belle Juliette.Je n'existais que pour éponger tes larmes et donner un visage au silence. J'aurais tant voulu t'ignorer...ne faire que passer,être une épine sur ta couronne,mais je me suis arrêté et je t'ai regardé. Oh Juliette, si naive,si complice, seules tes lévres apaisaient ma fiévre. J'aurais du me taire. En approchant lourdement,l'oiseau s'est envolé,il ne me reste qu'une plume,verte,pour me souvenir. J'ai perdu mon prénom,j'aurais tant aimé que tu m'en donnes un,mais mes mots ont été une trahison,le néant reste néant,l'invisible reste caché. J'ai traversé des guerres,des riviéres de misére,pour m'écrouler dans un champ de roses.

Tu dors en pensant aux futurs princes qui te courtiseront,tes yeux sont déjà tournés vers eux. Il y aura peut être un ou deux Roméo, des centaines de princes charmants,certainement.Mais je ne serai pas là pour assister à cette mascarade. Princesse, petite princesse,le chaos renaitra toujours de ses cendres, phénix de glace je suis,les rêves de feu reviendront, mais tu seras loin,à l'abri, je ne veux pas que tu me vois à ce moment là...non je ne veux pas,ta bouche a embrassé une ombre,je suis destruction.

...

Je n'aime pas la musique que je vois, le jeu que j'entends,deteste moi,et tout sera plus facile. Le néant est une route sans fin, sans faim. Juliette crache moi à la face,ne me laisse pas plonger dans une mer sans nom.

Quand arrive la fin de la bouteille de tequila, il y a toujours ce goût absurde d'amour et de haine. Avant de retourner à la débauche,je te dirai que je suis desolé...

I followed my heart not my head.

Voilà c'est une lettre que j'ai trouvé acrochée à une flêche,cupidon l'avait lâchement oublié.

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