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l'ère de rien

"Le froid quitte peu à peu l'air mais reste profondément attaché dans nos poumons. J'ai soufflé le plus fort possible pour l'évacuer,mais il y avait tant de passants,je me suis trouvé face à l'obligation de parler,je n'aurais pas du, on ne dit jamais les choses importantes, on reste sur les détails et on avale le froid profondément. J'aurais du partir loin, quelques temps,mais il est trop tard,pour moi il est toujours trop tard. On pardonne aux belles choses de nous arracher des larmes, et on court après,mais pour moi il n'y a pas de pardon.

Alors il faut encaisser,serrer les dents, dire merci. Mais arrive le jour où l'on comprend que tout est fini, qu'il n'y a plus rien à attendre de qui que ce soit,que la seule personne qui restera est celle dans le miroir. Always lost in the sea. C'est la vie.

C'est un récit dans lequel il n'y a pas de princesse,est ce qu'il y en a eu un jour? Vous pouvez continuer à juger l'absence du prince dans un procés fait au mâle,mais il n'y a rien à gagner. L'homme a fait le mal, je suis un homme alors je suis le mal? Destruisez moi alors...

Plus les choses changent plus elles restent les mêmes.

Il faut les accepter et se dire que ça ne bougera plus. Je ne saurai jamais dans quel sens foutre les accents,je l'accepte.

Crise de foi(e),à force de me placer dans les flammes,je vais finir par y prendre goût,je sens déjà les cornes poussées sur mon front...je vais vous condamner à un enfer, l'enfer des colliers de pâtes,non ça sert à rien de chialer vous pourrez pas esquiver.

Je prends les claques qu'on me donne,au début je cherchais à comprendre, j'étais même prés à me confondre dans 10000 excuses vaseuses. Mais non, c'est comme ça,je prends, j'encaisse. Et finalement entre deux tartes il y a parfois un éclair de lucidité et l'on comprend qu'il n'y a rien à chercher,rien à attendre. Alors on ne dit plus rien,on explose de rire...sous le masque.

Alors crachez moi au visage,vous pouvez y aller. Je suis prêt,je n'attends plus que ça pour essayer de comprendre pourquoi.

Je voulais vous raconter cette histoire en cette nuit où j'ai la nausée il y trop de je,c'est l'ère de rien, du vide,du silence,des absences,de l'ignorance.Alors à quoi bon?J'ai plus les mots et on s'en fout...on s'en fout tellement..."

J'ai trouvé ce texte dans un blog de glace au fond d'un verre, il restait un peu de violette.

 

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