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Nights in white satin

Ma peau glissait sur ces longs draps blancs,les éclairs se formaient entre mes bras et le tissu de glace,quel spectacle fascinant! Mon corps était en sueur,celle des souvenirs,je savais que je ne trouverais jamais plus le sommeil. Entre mes lévres quelques sons comme autant de prénoms, dans mes yeux ces formes douces pour me rappeller que j'avais été,ma salive portait le goût des épidermes entre le sel et le tabac. L'amour portait toujours cette odeur,quand je glissais ma tête entre leurs coup et leurs épaules, dans ces creux parfait je pouvais enfin m'enivrer et m'abandonner.

Mais c'est fini. Il n'y a plus rien, les nuits gémissantes sont mortes.

J'ai toujours su que mon corps perdrait ce long drap blanc pour se retrouver à nu, et je ne m'aime plus. La sueur a la saveur des pleurs,le sel vient s'échouer sur ma langue.Je n'aime plus.Je n'aime plus.Stop.

Il n'y a rien à voir dans le noir, la nuit se cache sous mon ennui. Suis je obliger de devenir ton ennemi? Elles ont su crier que des larmes sortaient de mes cris. Elles n'ont vu que folie. Elles ont su raconter.

Distance. 

Sous cette fine feuille de soie je suis devenu froid.Je laisserai la lame de rasoir glisser le long de mon crâne,ce qui a été ne sera plus. Elles avaient raison,je suis feu.

Je porterai la couronne du chaos. J'enfilerai mon déguisement de mort. Tu auras peur,toi aussi.

Il n'y a plus rien, mes pieds fouleront un sol fait de cendres et de sable rouge, mes yeux fixeront l'abomination du néant.Mais j'avancerai,il le faut, je serai celui qui ne posséde plus le secret de son devenir. Je n'aurai plus rien à perdre, plus rien à gagner, mon coeur sera un poing qui aura baigné toute une vie dans le sang. J'arriverai à ma monture, un cheval blanc sans nom,il sera mon parfait compagnon. J'irai vers vous...

Mes yeux se sont ouverts sur mes draps d'opale,le soleil avait trouvé une voie entre les planches de bois,de mes volets la lumiére venait m'avouer une vérité, une tâche de sang sur le satin. La fin de l'innocence.

Une vie se doit elle d'être vécue dans les extrêmes? Où est la paix? Où est l'amour? Où est la vérité? Où est-elle? Où suis-je?

J'entends un cheval courir dehors, mon esprit le rêve blanc,il m'attend.

Ma peau glissait sur ces longs draps...

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