Le vent venait caresser les fissures du béton, l'air sifflait une sérénade mortelle.
L'ancien homme devenu absence, retrouvé figé dans une dernière habitude,
sans vœu de repentance était parti sans manière ni certitudes.
Il abandonnait ce qui lui servait de prénom, au dessus de la vie volaient ses ailes.
Les photos ridées rappelleraient une fois l'an, l'homme généreux qu'il avait été.
Sur la table de sa cuisine il fut retrouvé, solitude mal aimante et désolante,
des siècles après son dernier déjeuner, le malheur par la porte ayant trouvé fente.
Les pleurs ne surgiraient de ses enfants, car nulle âme un jour il ne sut charmer.
Quelle trace laisserait il à ceux qui restent, un souvenir lointain et transparent?
L'héritage est un papillon qui son cycle passé, de l’éphémère devient amer,
consommer les restes d'un fruit nécrosé est un geste bien délétère.
Le souffle intoxiqué par l'immonde peste, ne provoquez pas l'ire du revenant.
Les noires présences fécondées par les ombres rieuses approchaient.
de vos lumières elles se nourriraient, sur une rythme cadencé et Wagnérien
ces sombres walkyries sur vos corps danseraient, vous transformant en de sublimes riens.
Les orbes maudites viendront un jour vous chercher et nous saurons si vous êtes guerriers.
En cette attente cultivez les apparentes sagesses qui lient les êtres et les mondes
Trouvez le lien qui vous rendra immortel, du sang damné signez le pacte
l'unique vérité qui mène d'elles à elle, et enfin accomplissez votre dernier acte.
Sous un amas de tripes se tient une promesse, elle est la beauté la plus profonde.
Prenez les premiers vers pour sentences et avertissements avant qu'ils ne soient verres.
"La peur mon ami est une catin malicieuse qui dévore le temps que tu possèdes, ne laisse pas le passé t'inspirer ton avenir car tu pourrais te retrouver sans promesse. Efface les souvenirs qui tapissent les murs, vies les mots que tu n'oses dire, laisse le carpe diem à ceux qui cherchent encore à tuer leur conscience, ne sois plus débutant dans la vie, affirme toi et gouverne ce monde sans boussole. Celui qui voit la victoire a déjà prononcé le mot croire. Ceux qui n'ont plus cette foi ne méritent pas de manger les miettes de ton sablier. Oublie les et avance, guidé par tes tripes et le pacte que tu as signé."
http://youtu.be/1ZUJemL_jBM