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Stone is very very cold

Il n'y a plus rien, un vide abyssale qui dévore le temps, déstructurant l'uniformité des pensées, une éjaculation d'encre sur le papier, ne cherchant à comprendre son dessein je la fige avant qu'elle ne me fixe, ne me shoote. Le mercure Noir transperce la cellulose, roule sur le plancher, tangue entre les murs de ma raison, ma maison tremble, il me touche, m'offre un ailleurs.

Ici c'est ailleurs, cet ailleurs, ici, voyage fou sans battement d'elle, mouvement d'ailes statique, englué dans le non ciel mes yeux vers le sol au plafond, je plonge dans la chaleur qui devient moiteur. Nausée passée, sueur sur heure, minutes mortes.

Il n'y a plus rien, un vide abyssale qui dévore le temps, défonçant ma virginité spirituelle, sanglants sanglots, peau coupée et lame souillée, je m'absente, laissez un message après le silence...merci. Rouge est la nuit, périsse l'ennui. Je ne survie aux vies sûres, le futur se fissure, instable instant, poignée collé au papier, poids niais sur le bout d'un pas plié, il dure, m'endure, m'enduit de son fiel acide, je me vide. Je suis le vide. Abysse. Tombe l'être. L'être sous la tombe.

Lettre.

(...)

Ici c'est ailleurs, Brune est la foudre qui traverse mes racines, j'entends les chants menaçants des courtilières qui passent sous les forêts d'herbe, la terre tremble dans mes oreilles et mon nez, je ne suis plus homme je suis autre. Loin, rien ne revient.

(...): Anesthésié, je plie sous le devoir d'oubli, je me courbe dans l'ombre, vie vide, vie vite, lit vide, livide, je crache puis recrache les faux mots, les moments meurtriers des fausses honnêtetés. Je ne chéris aucune nostalgie, ma chaire rit le mauvais sort, ses entrailles posées à côté, je goûte le doux confort de l'apathie.

Il n'y a plus rien.

Ici c'est ailleurs.

 

 

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