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Jour 34

L'horizon ne se dessine pas avec de la craie sur un mur.

Jusqu'à quand ? C'est la seule question qui peut provoquer un mouvement de mes lèvres. Pourquoi parler ? On n'est pas en enfer, c'est évident, mais qui a dit que le purgatoire n'était pas puant. De la sueur, de la douleur, chercher le sommeil. Des rituels, des automatismes désuets, et toujours le même réflexe : ne pas regarder devant. Il y a tant de combats à mener, je ne sais plus par lequel commencer. Je regarde ma tronche, cette semi-chevelure en jachère, j'aimerais tout raser, recommencer. Ce n'est pas le plus important.

Je transpire le jour, la nuit, ce n'est que le début, mais de quoi ? Une métamorphose ? Non, je n'ai pas l'amour du déni, ça sera moins profond, mais l'orage est violent. Je ne me vois pas dans un an. Qu'est-ce que je serai ? Quel endroit voudra que je le hante ? Quelle personne ? Personne.

Dehors, la colère gronde, comme si le changement se souciait d'un tremblement humain. Espérer c'est s'évader, espérer c'est se mentir. Les intentions sont autant d'illusions.

L'horizon se dessine avec du sang.

 

 

Faith Divides Us Death Unites Us

https://youtu.be/9BONcpuDcrc

 

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