Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Jour 38

    À ces vieilles branches que l'on coupe.

     

    Peu importe les longueurs de tes racines,

    Il n'y a plus rien en toi qui les fascine,

    Nageant dans ta poussière tu t'obstines,

    Mais tu sais que la fin sera assassine.

     

    Tu luttes à t'en faire péter le cœur,

    Sur ton corps se croisent les sillons de sueur,

    Noyé, tu ne cherches plus la présence d'un sauveur,

    Derrière ton écorce la sève a cette sombre couleur.

     

    Sous les vents anciens tu te plies,

    Les mots portés par la bise ne sont qu'hypocrisie,

    Ces terres lointaines d'affections sont devenues celles du mépris,

    Et pourtant tu écoutes encore la complainte de la nostalgie.

     

    On ne te voit plus dans ta posture figée,

    Ce monde est celui des égocentrismes exacerbés,

    On doit couper ce qui parait sans futilité,

    Tu sens l'entaille le long de ton tronc, ils veulent t'oublier.

     

    Tu résistes, tu persistes, avec ton regard de bois tu insistes. Pourquoi tuer ce qui existe ?
    Tu n'es pas l'erreur, l'horreur, enchaîné à la place du menteur. Ce n'est pas ton heure.

    Regarde les civilisations tomber.

     

     

     

    Dreamworld

    https://youtu.be/OcKcjpSWmm0

     

     

     

  • Jour 37

    La valse des incertitudes.

    J'aimerais pouvoir dormir, naturellement, c'est un combat. Fermer les yeux, ne pas avoir sommeil, entendre les oiseaux dehors qui me narguent, ne pas penser au soleil, puis ne plus voir que lui. Si je regarde le réveil je sais que ma tentative est vouée à l'échec. Je ne veux pas être lâche alors je me persuade que je l'on peut vivre sans se reposer. J'ai mal à la tête, ça me dévore, pas comme quand tu es défoncé et que tu finis par avoir des fourmis jusqu'aux orteils, non c'est bien plus naze, étourdissant mais sans mettre k.o. Ça défile, les diodes se transforment en chiffres, il y a des bruits, des gens qui vivent, rien à faire, je grignote des miettes. Je vire les draps, je traverse les saisons, j'ai froid, ça serait con de tomber malade, ce n'est pas le bon moment. Arrête de cogiter.

    Un jour de plus à tenir, je m'épuise dans mes règles que je me suis fixé, il parait qu'il faut suer, c'est le cas. Et si je craque ?

     

     

    6:42

    https://youtu.be/L2_hFIMsIB4