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Jour 38

À ces vieilles branches que l'on coupe.

 

Peu importe les longueurs de tes racines,

Il n'y a plus rien en toi qui les fascine,

Nageant dans ta poussière tu t'obstines,

Mais tu sais que la fin sera assassine.

 

Tu luttes à t'en faire péter le cœur,

Sur ton corps se croisent les sillons de sueur,

Noyé, tu ne cherches plus la présence d'un sauveur,

Derrière ton écorce la sève a cette sombre couleur.

 

Sous les vents anciens tu te plies,

Les mots portés par la bise ne sont qu'hypocrisie,

Ces terres lointaines d'affections sont devenues celles du mépris,

Et pourtant tu écoutes encore la complainte de la nostalgie.

 

On ne te voit plus dans ta posture figée,

Ce monde est celui des égocentrismes exacerbés,

On doit couper ce qui parait sans futilité,

Tu sens l'entaille le long de ton tronc, ils veulent t'oublier.

 

Tu résistes, tu persistes, avec ton regard de bois tu insistes. Pourquoi tuer ce qui existe ?
Tu n'es pas l'erreur, l'horreur, enchaîné à la place du menteur. Ce n'est pas ton heure.

Regarde les civilisations tomber.

 

 

 

Dreamworld

https://youtu.be/OcKcjpSWmm0

 

 

 

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