Hier c'était mon anniversaire. J'aurais eu besoin de temps... Non je n'en ai pas eu. Le travail a repris et s'est cloné, bcp d'heure dans lesquelles je finirai par me noyer. Je suis sorti à 22H du boulot, on m'a fait grâce d'une demie heure. J'ai eu droit dans l'aprés midi à l'hymne de l'horloge interne, repris en choeur par une trentaine d'enfants... sympa, même si au départ on m'avait oublié. Beaucoup de personnes ont oublié... ce n'est pas grave. Cette date provoque en moi une boule dans le ventre qui se prépare 3 voir 4 semaines avant et qui me rend difficile la fin et le début de l'année. L'angoisse. Il m'est arrivé beaucoup de choses en ce jour dans les années passées... des choses incroyables dans la noirceur et qui m'ont définitivement forgées. Je vous vois derriére votre écran, mais qu'est ce qu'il raconte... justement je ne raconterai rien, préferant laisser votre imagination travailler, c'est aussi bien...ou mal.
Alors hier: 7 messages sur mon portable, quelques cartes sur le net... je pensais que ce serait un jour où les fantômes du passé viendraient faire la paix mais c'est le genre de choses auxquelles avec le nombre des années on ne croit plus. Bon alors comment s'est passé cette journée, premiére visite, ma marraine... un dictionnaire de Racine, for the brain. Aprés boulot, boulot, boulot... j'ai terminé la soirée en famille, et avec mes amis, la Nazteam (nazbrock!)... un dvd de sin city, du parfum, des bonbons, soulcalibur 3.... des cadeaux d'ado ;) mais ce fut agréable... vraiment. Champagne... gâteau...
Ah j'allais oublié... j'ai un rituel. Chaque 4 janvier, j'éccoute mon hymne, wasting the dawn de the 69 eyes.
Voilà, j'aurais aimé ne pas m'endormir seul, être entouré de tous mes amis et fréres, mais ce n'est pas possible, alors à toutes les personnes qui m'ont oublié... ce n'est pas grave, je ne vous oublie pas. Je suis un poison noir, peut être... mais parfois il y a un peu de lumiére...
Samedi nous retournons à l'ancienne formule de répétition avec le groupe à 3, nous attaquons notre morceau de feu: Inferno. J'ai le coeur qui palpite à 200... la musique coule dans mon sang et l'envie de tout plaquer dans ma vie pour céder et faire chavirer mon coeur est forte... tellement... mais la raison et le pognon me pourrissent. Il faut nourrir ses rêves, et le fumier ne sent jamais bon.
Rock'n roll...
28 ans plus tard
Le virus a finalement atteind sa cible, je suis pire que jamais, toujours dans les extrêmes. Demain le crâne rasé avec un tatouage dessus, why not? L'autre jour on m'a demandé quelle serait la plus belle des morts, j'ai sorti une réponse bateau: En faisant l'amour... le souhait du condamné. Mais en fait non... c'est celle sur scéne...
Il y a 28 ans, je naissais, il neigeait à ce qu'il parait, j'ai vu le jour dans la clinique des roses, un endroit qui s'appelle la roseraie...