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From cygnus to...

Le chant du cygne. 

 

This is the end.

On prend son élan(non pas l'animal à cornes qui vie en scandinavie, je vous vois venir) , on enfonce ses deux poings dans un papier lourd, trop lourd, on sent l'encre et le sang se mélanger. Le rouge, le noir, sur le blanc impure, le liquide fusionnel donne des formes étranges étalé de la sorte sur ce papier. Je ne vais pas tourner un film, ni tourner en rond (quoi que), je vais tourner une page de plusieurs années. Ce n'est pas grave, je sais ce que c'est, quelle odeur ça a, on parle bien ici d'odeur et non de parfum, la notion de quelquechose d'agréable est loin, super loin, giga loin. Cette page, je l'observe depuis quelques temps, car je sais qu'elle va disparaitre pour laisser sa place au grand rien dans son infini développement.

J'ai changé ma playlist sur myspace il y a quelques semaines, this is the new dark, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvé à un tel niveau du néant émotionnel, je ne ressens plus rien, même pas un atome d'espoir pour éléctriser un morceau de ma chair. Mes doigts se heurtent au bois de ma guitare, ils tremblent et n'esquissent que l'ombre d'un mélodie. La musique me tient, me sauve, plus parceque je la joue mais parceque je l'entend.

Je lisais l'horoscope chinois de mon signe, il y a quelques temps de cela, il était dit que l'interprétation du destin du serpent dépendait essentiellement des conditions climatiques lors de sa naissance. Il neigeait, il faisait froid, il y avait du vent. Joli mix, pour mon destin. Je peux pas m'accrocher à ça pour comprendre et justifier tout ce qui merde autour de moi. Finalement, je peux m'en prendre qu'à moi.  Peut être que le jour de ma naissance, la constellation du cygne était au dessus, une étoile noire perdue au milieu du blanc de cygnus, drôle, non? Le vilain petit coin-coin.

Bref... c'est hard de trouver sa place dans ce monde bourré de talents, d'écrivains, de génies atomiques, de musiciens Octopoulpisé (8 bras, 150 doigts), de gens biens et beaux d'être moche. Je pense construire un grand vaisseau pour mettre toutes les personnes qui pensent ne pas appartenir à cette jolie planéte où n'y trouvant pas leur place, tout simplement. Ce n'est pas un défaitisme aveugle, vivre dans l'ombre et juste avoir le droit de fermer sa gueule c'est fun, il vaut mieux respecter cela sous peine d'être vu comme une personne d'une arrogance extrême, "de quoi tu oses remettre en cause notre grande intelligence de terrien? Je t'assure, tu te la racontes, moi j'ai fait cent cinquante douze au test de Qi sur M6, donc tais toi, t'es bête."

Oui je suis bête, bête d'être la bête. Le chant du cygne c'est un peu les derniers trucs qu'on a à raconter avant de clamser. Et comme moi j'ai les poings liés à cellulose, que je dois ronger le morceau de cuir qu'on m'a foutu entre les dents durant quelques temps encore, j'ai le temps de bien analyser ma défaite. De bien voir tous les trucs autour de moi merder et ne pas m'en faire, il fait toujours plus chaud quand on est entouré de flammes. Alors tout continuera à merder, je me repose pas sur l'article 69 du code du destin ni sur quoi que ce soit d'autre, c'est juste comme ça, plus d'espoir. Peut-être un jour je me retrouverai en face de la personne qui tient les ficelles, si elle existe, elle doit bien exister...

J'ai losé, je fais mon mea culpa, pas comme énigma, il n'y a pas d'orgasme ni de plaisir. La rédemption est loin. Tout est loin. On m'a toujours dit qu'il fallait que je change, ce qui fait une multitude de moi(s) qui se heurtent dans l'asile du présent. Allons à la recherche du vrai moi dans ce derniers mois avant d'être vieux et mort pour ce monde. J'avais une promesse, être "rockeur" empêchait de vieillir et de dire avenir. Pourtant i'm on the way, je vois un animal, blanc, ça doit être un cygne...

Je dois justifier ce texte (vous savez l'option qui permet de rendre notre texte plus lisible pour l'humain), on m'a dit que c'était mieux et plus beau, et aussi qu'il fallait boucher les bouteilles de shampoings.

Je m'éxecute.

 

 PS: pour toutes les personnes voyant une noirceur certaine dans mes propos, c'est vrai (ça vous avance? ) mais n'allez pas voir le mal ou vous imaginez des choses. C'est un récit stylisé d'un morceau de vie, et si j'ai décidé de l'habiller d'une noire ironie cette décision n'appartient qu'à moi. Bah quoi j'ai bien le droit de me faire plaiz, c'est mon blog, et vive death in vogue! Et puis je cherche juste à expliquer certaines choses, parceque ça fait trop longtemps que je suis maladroit et que je dis des conneries sans aucun sens.

Vivement la neige.

 

C'est la fin d'une période...

Commentaires

  • Comme d'hab...
    j'aime te lire.
    "Bref... c'est hard de trouver sa place dans ce monde bourré de talents, d'écrivains, de génies atomiques, de musiciens Octopoulpisé"
    à qui le dis tu !?!.
    :)

  • Merci pour ton commentaire! Comment vas-tu???? ça fait un petit bout qu'on s'est pas capté!!!!
    Pour ce qui est de trouver sa place, je pense qu'on va créer un truc genre confédération des artistes freestyle qui refusent un elitisme mercantile. The freakshow! ;)

    A bientôt claire!

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