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  • lilith, the ocean, the storm and the sand

    Lilith, the ocean, the storm and the sand.

    Le poison, la tentation, la rédemption.

    Lilith tu es née de la terre, tout comme moi. De cette terre argileuse coulait une eau dévorante qui creusa tes formes, parfum de tentation. Tu portais toute la connaissance et la beauté du monde dans ton visage innocent, mais les yeux ne mentent pas, ils ne mentent jamais.

    L'océan divise et sépare tous les êtres, il ne laisse que des creux qui aspirent les rêves.

    Quand il n'y a plus d'horizon, plus de soleil ni de ciel que reste-t-il? Le sel de nos pensées qui asséche nos langues et nous fais perdre la raison? Les boussoles deviendraient folles à l'approche de ta galére de succubes, lilith, pourquoi joues tu avec nous?

    Mon cercueil flottait au milieu de ce néant des âmes, je portais cette odeur de charogne qui avait fait de moi ce mort vivant que la terre avait craché de ses entrailles.  Je n'étais rien, mais moi j'avais une raison: celle de ne plus en avoir aucune. Parfois le vent venait s'engouffrer dans ma chevelure, faisant sonner le choc de mes méches telle une mélodie improbable, je l'accompagnais de mots du passé, ceux qui m'avaient amené nulle part. ici.

    Je vivais cette mort en dormant, et c'est là que tu as commencé ton jeu. Tu as laissé l'encre de nuit de tes sombres desseins s'afficher dans un océan plat comme ma ligne de destin, mes yeux pouvaient s'enivrer de ta beauté,si cruelle.

    Lilith endorphine de ma douleur, tu as embrasé l'océan. Tu m'as vampirisé, transpercé ma chaire jusqu'au coeur d'innocence.

    Mais tu n'étais qu'un rêve, un putain de rêve... une addiction qui a nourrie ma névrose, tu m'as laissé en cendres au bord du linceul, tu as disparu sur les rails d'un dernier mensonge. Je n'ai jamais existé qu'en ton ombre.

    La légende dit que l'on doit affronter cette tempête d'âmes à un moment ou l'autre, pour renaître?

    Je me suis réveillé sur un océan gelé, le chant du corbeau me promettait la promiscuité de la terre. J'étais en vie, que pouvais je demander de plus... Cette histoire eternelle me survivrait, elle hanterait chacun de mes pas? Non je ne veux pas que la glace craque sous le poids des pêchés, non lilith, le ventre mou et glacial de l'univers ne voudra pas de moi et moi de lui. Lilith, tu m'as oublié mais je sais que tu as vu le dernier mot que je t'ai laissé sur la neige, il a un gôut de sang, de sans. Je l'ai écrit de cette main qui a si souvent caressé tes désirs trompeurs. "Pourquoi?"

    Lilith,reine des vampires, tu continueras à posséder les rêves des hommes, à vivre dans le rouge de la flamme, tu brûleras les âmes des voyageurs au regard aveugle perdu dans le noir océan, lilith ange des nuits d'opium souviens toi de mon visage, de mon dernier regard, je t'avais tout pardonner jusqu'au pêché originel.

    Je suis parti, de mon départ sur cette route de glace une brume de névrose s'est formée jusqu'à ma disparition.

    La damnation est morte avec ta tentation, la tempête a aspiré ton poison de mes veines.

    Je glisse sur la neige tel le serpent à la recherche de la rédemption, du sable de la nouvelle saison, du frisson de l'inocence,de l'existence. Mais existe t'il encore un seul être vivant en ce monde froid?

    Je suis l'ombre d'indifférence qui vole sur les crêtes de glace, la neige est noire sous mon passage,jusqu'à quand? Jusqu'à quand...

  • la mort de l'homme/ la sémantique de l'absurde en un volume

    Journal de 13H:

    "l'homme va disparaitre de la planéte"

    Journal de 20H

    "l'homme va disparaitre de la planéte"

    Il ne manque plus que les affiches sur les murs de nos villes pour annoncer notre perte. Non mesdames, n'ayez crainte, vous allez rester. Vous mangerez des esquimaux goût "jus d'homme" (j'avais peur d'écrire sp-e-rme), vous ferez l'amour a des micros ondes, vous serez enfin entre vous mais vous survivrez.

    L'homme a perdu de son assurance et devient invisible.

    Fermez les yeux quelques instants, imaginez un monde sans homme (je n'ose le faire, je ne serai plus de la partie).

    Dans ce monde, le mot homme sera interdit oubien consideré comme une insulte: "espece d'homme" étant l'insulte suprême, la remballe intégrale. Les films avec stalone et schwarzy seront brulés, il y aura des concours de poils aux jambes, les films x seront remplacés par des cours de cuisine de maïté, les spice girls gouverneront le monde, on ne saura plus ce qu'est un humour de merde (enfin presque...,vous viendrez ici pour vous rappeller), il n'y aura plus de speed dating mais du haagen dazs dating. Il n'y aura plus aucune religion sauf celle des tortues ninja. Le pére noel n'aménera plus les cadeaux ça sera paris Hilton, à halloween vous vous déguiserez toutes en david hasselhof. L'électricité sera produite par des bouteilles de limonades, le chauffage par des séches cheveux géants, le gaz.... bref, vous serez à la pointe de la technologie et de l'écologie. Vous roulerez dans des vélos à moteur avec des fleurs au guidon.

    Et la guerre me direz vous? Il y aura encore des guerres, mais ça se passera sur des podiums de mode, vous ferez des défis défilés, la perdante devant mettre une moustache à la dali et jouer du sex pistols. Mais bon, peut être à un moment vous vous ferez ch... sans nos mots vulgaires, nos fu-c-k, notre attitude... Laissez moi rêver.

    La sémantique de l'absurde en un volume.

    Si j'étais le dernier homme où irais je? Que ferais je?

    Je poserai mes fesses sur un gros rocher, avec des prénoms gravés dessus, au bord de l'eau. Je passerai quelques coups de fils, ferai des déclarations à tous ces regards que j'ai croisé et rêvé, j'appellerai encore et encore...Rendant ces derniers instants encore plus ridicules. Je ne pense pas que j'irai terminer mes derniéres heures dans un bordel au fin fond du nevada, trop risqué, je n'escaladerai pas non plus une montagne de coke, trop osé. Je serai pressé de rejoindre tous mes amis et fréres, bien qu'hétero je ne voudrais pas d'un monde sans homme alors je pense que j'aurai un sourire, absurde, avant de rendre mon dernier souffle, je tendrai mon majeur pour qu'il fasse l'amour avec l'air qui l'entoure, le rêve de tout homme étant de mourrir en faisant l'amour, je n'échapperai pas à la régle, mais "tant qu'à le faire" autant le faire avec classe. Une somme de choses inutiles, pour une espéce devenue inutile. Mais j'aurai la chance de voir Knutt et les dinosaures de jurassik park. Je tapperai le boeuf avec les guns n' roses... je mangerai de la pizza à tous les repas, je pisserai contre l'arbre où adam à cueilli sa pomme, je fouetterai les fesses d'eve avec le serpent, je jouerai à street fighter avec dieu, je ferai du metal avec satan et dimebag darrell, je ferai ce que je voudrai! Mais vous en faites pas, au contraire de votre planéte il y aura de la place pour vous...

    La valse des sens.

    Avant que l'homme ne disparaisse il faudra bien établir un constat, celui d'un échec cuisant, l'homme et la femme se sont bloquées autour des sens, il fallait danser et non s'immobiliser. Nous sommes dans une position dos à dos, le syndrôme romeo et juliette oublié, refoulé, les relations c'est comme jouer au lego... mais sans se voir comment peut on se toucher? La danse, c'est jouer, ne jamais vieillir, marcher sur des braises... 

    Faute de pouvoir marcher ou danser, il me reste à glisser sur la neige, la creuser, l'avaler pour peut être trouver des braises en dessous.

     

  • Back to the house that love built

    http://fr.youtube.com/watch?v=dCqcFoOkaNQ

    "il y a toujours une maison sur le chemin, et si tu ne l'as pas encore trouvé dis toi que tôt ou tard elle se présentera à toi". Oui il y a le mot love qui est dans le titre de cette note mais finalement il a peu d'importance, il s'agit juste ici d'un peu de chaleur quand les premiers vents de l'hiver vous glace les os et vous font claquer des dents.

    Tito et tarantula : Back to the house that love built

    I know its raining baby
    I am stripped of all my pride
    I stand here at your door
    Sick of all the lies
    Let me come inside
    I couldnt see myself
    The room was
    Filled with signs
    A strange woman kissed me
    A tattoo in her eyes
    Forget about the past
    Forget about the guilt
    I am going back to the house
    That love built
    I need to remember
    What I came here for
    Love or mercy keeps me at your door
    Let me come inside
    Nowhere to go No way to tell
    If I am nearer to heaven
    Or one step closer to hell

    Il ne s'agit pas forcément d'amour, mais de rédemption, le tout est de ne pas se perdre dans le jeu. Je suis un mauvais perdant, je ne sais pas pour vous,mais je deteste perdre... quitte à en perdre la raison. Biensûre j'ai vieilli et j'essaye de changer. Mais il y a toujours un flingue sous la table pour la personne qui me sortira un cinquiéme as. C'est une position instable de jouer, d'être un vilain acteur, car l'on ne peut voir le chemin qu'en rêve et l'on ne se situe jamais dans aucun sentiment,les personnes autour laisse des cendres,un sable mouvant parfois émouvant,mais rarement franc et quand l'on n'est un acteur on cherche toujours la franchise.

    Où est cette maison où le feu s'apaise?

    Dans ce rêve le chemin serait fait de pierres blanches posées sur du sable rouge, il y aurait ces arbres sans feuilles, ce soleil de nuit, ce ciel entre le noir sommeil et le bleu du sud, parfois il y aurait des intersections sans panneaux et parfois aussi je me poserais pour jouer de mon seul bagage, ma guitare. Je marcherais sans savoir où je vais, sans savoir ce que je cherche... il y ferait si chaud, mais il y aurait toujours à boire au pied des arbres morts, on me servirait la même solitude avec quelques glaçons et un zeste de citron. Mais il y aurait cette maison, quelquepart sur le chemin, je le sais, et quand j'y serai je comprendrai peut être enfin.

    J'attends ce rêve, chaque nuit je m'endors, je sens le sable rouge qui laisserait des traces sur mon débardeur blanc et mon jeans, juste une odeur mais je ne vois pas encore ce chemin... alors de là à trouver une maison....

    Bonne nuit!

    (PS: la chanson de tito et tarantula vient à l'origine du film desperado)