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You've got to Kill the Jazz

Je ne serai jamais en phase avec le Jazz,

je n'ai pour mesure que la démesure.

Dans mon oreille ce son flottant qui mord mon tympan,

point de festin posé sur la table, cette musique est instable.

 

Si je dois me compromettre, rester singulier face à ces mets,

laissez moi manger ma dose de notes, que je dénote.

Je flirte avec vos stupidités, résolu dans l'absolu,

et fort heureusement vos pensées me font gerber.

 

J'ai décidé de choisir ce qui m'était agréable, adieu la vie passable,

dans vos yeux fermés, je suis la différence altérant vos mornes existences.

On ne peut enfermer ce qui ne veut l'être, et pousser au paraître,    

abusé par vos dictats, j'exploserai ces chaines imbibées par vos haines.

 

L'instant se meurt à la fin du présent.

Charge la balle, rejoins moi dans la marge.

Conjugue moi, regarde, tu me subjugue.

L'arme pointée, ne laisse pointer tes larmes.

 

Le Jazz se tait quand tu me tues, les belles choses reprennent place dans leurs portées.

Les vertiges sont là, le capitaine a abandonné le navire.

Le prestige m'est bien égale, tout mon corps chavire.

Les phrases écrites ici livrent le fond de ma pensée.

 

Vous pensiez me connaître, dans le fond?

 

Tue le Jazz, mue en phase émue, je me tue. Silence.

 

 

 

 

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