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Pénombre

Death of Days
https://youtu.be/udbirxIFY8Y

 

Est-ce qu'il fait jour dehors ? Nuit ? Chaud ? Froid ? Je ne sais pas. Il n'y a que ce brouillard qui me prive de tout, me maintient captif entre mes murs, loin des tempêtes salvatrices. J'entends ses rafales au loin mais elles ne me touchent pas, ne m'emportent plus.

 

Sainte Pénombre, je suis désolé, j'ai essayé de me barrer, de te fuir sans t'accepter dans tes clairs-obscurs, dans tes abîmes vertigineuses ou tes fausses altitudes. Si je suis là, à te noircir quelques lignes, ce n'est pas pour elles, ni pour eux, c'est pour nous.

 

Je ne me retrouve pas au milieu de ces existences si blanches et pures, qui construisent et pérennisent. Dans ces sens directs sans détours. Je n'ai pas la prétention de t'atteindre, d'oublier les ténèbres et de rêver la lumière dans tes bras poussiéreux.

 

Sur les souvenirs je pose trois pierres, survivance, absence, distance. Cette trinité macabre, si elle ne me permet pas de sculpter un avenir, pose sur ma langue le goût de la mélancolie. C'est sur les cadavres que poussent les plus belles fleurs.

 

Qui vit sans espoir en affrontant le regard du vide avec satisfaction ? Personne. Tu le sais trop bien. Les corps qui se balancent de la scène au cimetière tu n'en as que faire, chacun son enfer, son paradis, son néant. Ta besogne sera la même.

 

Je viens te parler sans arrogance ni requête, nous sommes des animaux, incompris et enfermés, si il y a tant de choses qui sont mortes en moi dans cette épreuve, je veux que tu saches que je ne changerai pas, la rage restera la même, avec ou sans les flammes.

 

Je ne peux pas te promettre de ne plus avoir envie de partir, de ne plus être un lâche qui fait trembler ses fondations, c'est peut-être simple pour les autres mais pas pour moi. Si je suis avec toi dans ton gris je ne voudrai te conduire jusqu'à la noirceur.

 

Creep

https://youtu.be/sT1DdO3SISg

 

P.-S : Je continue à traquer les fautes qui se sont glissées lors du changement de format de ce blog, il y en a encore quelques unes (beaucoup trop, who cares ? Dix ans d'un Blah Blah soporifique, ça c'est plus grave) et je m'en excuse. J'ai toujours été fasciné par une imperfection que j'entretiens avec ma médiocrité. Cordialement.

A.J

 

 

 

 

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