Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

FauX

I Run

https://youtu.be/NxYO1gws7kU

 

C'est une longue journée, mon seul tort c'est de ne pas y avoir trouvé ma place.

Il faut s'en donner les moyens, j'ai toujours été un branleur. Ce ne sont pas les leçons que je reçois qui m'aident. J'ai bien compris qu'il faut offrir un supplément, la médiocrité n'est pas tolérée. Je ne suis qu'un brouillon, je vis à mon image. Chaque trait que je tire, chaque ligne que je trace, chaque mot que j'écris. Je dois tout défaire, tout refaire. Rien n'est clair, rien n'éclaire. C'était trop facile. Peut-être pour vous.

*
Pourquoi je continue ?

*

Obstination ? Courage ? Folie ? Raison ?

Quelle importance ? Je suis né dans le brouillard, vos infinis talents ne seront pas perturbés par mes modestes turbulences.

Pourquoi avoir peur ?

Il n'y a pas d'impôts sur la rage. Je n'excite plus.

*

Je m'en veux, un peu, beaucoup, à la ...

Il fallait bien vider cette boîte. Il ne s'agit pas de changer, non, pas moi. Les verres se sont enchaînées, je me suis déchaîné. On ne balaie pas le passé mais on brûle ce qui a été sacré. La flamme qui consume les miettes, les cendres. Un rite pas si lointain que je réveille dans la nuit. On ne sauve pas son karma en baisant des mouches. Je vous laisse ce monde, je n'en veux plus. Je garde ma décadence. 

J'enfonce mes doigts au fond de ma gorge. Je n'y arrive pas, je perds pied, je me noie dans cette bile qui ne veut pas sortir. Je touche l'espace, la tapisserie de mes chiottes est une nébuleuse qui m'appelle. J'irai au bout du déphasage, je réussirai.

C'est peut-être la fois de trop, il paraît qu'il y en a une. Il y a ce début d'angoisse, je me dis que je peux partir, ce n'est pas grave. On est égoïste dans l'ivresse.

J'ai abandonné un souvenir dans mon petit coffre de la misère. C'est mal roulé, c'est laid, mais vous savez que je suis tellement imparfait. On laisse des traces de ce que l'on a été pas de ce que l'on a failli être.

Dans l'addition de mes erreurs, je préfère semer le plus petit chiffre dans le champ du visible. J'ai assez déçu.

*

Il est si difficile que cela de regarder en soi-même pour voyager ?

Tu rêves de voler ? Je rêve de courir. Je ne peux pas, je ne peux plus.

Tu vois, tu ne me connais pas.

Qu'est-ce qu'il restera demain de ma solitude ?

*

J'ai plusieurs textes qui sortent cette année, je ne sais pas si ça durera... (N'hésite pas à venir vers en moi en salon. Je ne me lasse pas d'écrire, même si je ne le fais quasiment plus ici.)

 

Les commentaires sont fermés.