Là où les vents se perdent. Où quand l'inconnu s'invite à quelques mètres de toi.
Je me dis que j'aurais pu, que j'aurais dû oser, plus. Mais c'est le moins qui m'aspire et m'inspire. Cette masse noir attachée à ma carcasse je l'ai maudit tu sais, et je l'ai aimé. Les jours passent et j'apprends. Il n'y a pas le vacarme des bombes ni le sifflement des balles, il est plus facile de mourir maintenant. La liberté s'éloigne un peu plus, dehors c'est un autre monde. Une bulle dans la bulle, voilà où je suis. J'attends le "blop", que cette deuxième peau se déchire pour renaitre.
Isolate