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Jour 12

Le jeu cruel de la fatalité.

Tant de joie dans ces notes, et cet énième "journal d'un confiné". Pourquoi ne pas rester à se laver le cerveau, ça permettrait de rester comme avant, et puis ce n'est qu'une parenthèse. C'est vrai, bande de cons, c'est presque fini. Tu as déjà vécu dans le presque ? Ça n'a pas de temporalité. Et puis il n'y a que les vieux et les fragiles qui crèvent. Les vacances doivent être belles pour certain.e.s. La faucheuse est gourmande, ne regardez pas devant, vous risqueriez de comprendre.

À quelques kilomètres d'ici les sirènes pleurent, elles n'en peuvent plus de guider les âmes vers leur funeste destin. Mes nuits ne sont plus silencieuses, j'entends ces avions qui passent, ces oiseaux de nuits se moquent de moi. Chaque jour l'écorce du mensonge tombe un peu plus. Tout est corrompu, l'air, la terre, le ciel. Il y a deux semaines nous riions encore de nous imaginer vivre à distance sans penser au jeu cruel de la fatalité.


 

The world is on fire

https://youtu.be/V7WeqJDTCUI

 

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