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Jour 13

La solitude de la petite poupée russe.

Au fond de mon jardin, derrière le grillage du voisin, il y a cette lumière. Nous ne sommes plus censés exister dehors. Elle s’éteint, sans livrer son message. Narquoise, paranormale, elle est la seule à défier l'air. Son propriétaire avait le cœur fragile le la bouteille facile. Plus personne n'ira l'aider, le contact est rompu dans cette inhumanité.

À côté, les enfants ne jouent plus à l'extérieur, il est devenu dangereux de s'éterniser à l'air libre. Deux quintes de toux et l'orchestre s'en va. C'est la leçon des semaines passées, les obsèques ignobles de la confiance et la naissance de la peur.

Nous ne sommes pas des soldats, nous sommes des lépreux, des pestiférés. Nous survivons, telle la dernière poupée russe, celle qui ne voit que les ténèbres et qui ne renferme que le mal. Notre mal. Ses sœurs gisent au sol, cassées par les mains d'un enfant malhabile, débile. Il ne faut pas regarder à l'intérieur de notre carcasse de bois, non, c'est là que dorment les démons.




War

https://youtu.be/EBRYSlKDlws

 

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