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Jour 23

Aux causes perdues.

Ce soir j'ai le nez qui me crame, la face en vrac. Non, je n'ai pas envie d'avoir peur. Pourquoi ça serait le cas. Je me traine jusqu'ici, je t'avouerai que je préfèrerais picoler. Je regarde les traces de vies sur internet, les gens attendent de reprendre leurs habitudes. Ça arrivera, tôt ou tard. Les voyages, le sport, les shoots d'égocentrisme pour se sentir exister. Comme des putes en cages ils piétinent. Je repense à ces films de zombies où les macchabées continuent de reproduire leurs travers quotidiens. Je les ai enfin mes morts-vivants. Je ferais mieux de boire, je serais moins con, moins amer, moins misanthrope. Je ferais mieux d'enlever de ma tête cette pensée que quoi qu'il arrive, j'ai quitté ce monde depuis trop longtemps pour revenir.

Moi aussi, je suis tellement égocentrique.

Nuit de pleine lune, j'enrage, je fume, je me consume. Je sais ce que ça fait d'être enfermé, coincé, piégé. Ce n'est pas ce qui me terrifie. C'est juste qu'elle va repartir pour un cycle, me laisser las. Sans envies. Et si on se dégommait les neurones pour oublier que l'on peut crever ? Ça serait la meilleure mauvaise idée. Je parlais du satellite qui brille, tu l'as compris. Parce que le soleil il laisse cette trainée de pollen, qui me fera tousser, éternuer, douter. C'est nul de douter et ce n'est plus très bien vu.

On fera semblant.

 

À la belle endormie que je n'ai su trouver.




Sonne

https://youtu.be/StZcUAPRRac

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