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  • Present

    The way of the redemption

    Nous sommes le 24 décembre OH OH OH! ça sent noël. Je vais pas jouer au grinch et faire comme les trois quarts de mes compatriotes, dire "j'aime po noel". Moi j'aime bien l'odeur qui s'en dégage, le fait d'être entouré de personnes qui nous sont cher.

    J'avais commencé mon histoire par le passé pour aller voir l'avenir ensuite. Ce voyage était un voyage intérieur dicté par le classique de Dickens que bcp d'entre vous connaissent. Les 3 fantômes...

    Nous en arrivons donc à aujourd'hui et au voyage que j'ai suivi depuis quelques semaines sur la voie de la rédemption de noel. 3 étapes.

    1ére étape: j'ai travaillé un dimanche complet pour animer le noel de plein d'enfants...

    2éme étape: J'étais au micro du marché de noel de ma ville... durant 9 heures j'ai fait de la pub pour noel... Grrr

    3éme étape: La semaine de vacances avec 40 enfants, coiffé d'un bonnet de pére noel en fin de course.

    J'ai essayé de donner du bonheur... de la gentillesse... et sur ces gestes je ne reviendrai pas.

    Aujourd'hui il n'y a point de 3éme fantôme, c'est moi et moi. Je suis un fantôme depuis longtemps et finalement j'accepte ce statut. Niveau amour... nada. J'ai visité la nostalgie du passé et l'apocalypse du futur, ma foi en l'amour n'est pas là. Alors cette année on fera avec. Ce soir je serai avec mon batteur, mon cousin... musique, boisssons... que du bon. Cette note n'est pas romancée, c'est du brut de pomme. C'est du speed qui doit atteindre le cerveau rapidement, pour que l'information soit injectée. Voilà l'info:

    Je vous souhaite un joyeux noël plein de musique, de bouffe, de boissons...  et tout le bonheur du monde, soyez heureux...

  • Futur

    ... (ma signature légendaire)

    Ce matin je me suis reveillé, j'en avais pas terminé avec cette histoire de Noël, après la vistite du fantôme de noël passé, il me reste à subir le présent et regarder l'avenir. Cet avenir se manifesterait pour moi en une seule et unique forme possible. Vous avez la réponse? Ceux qui me connaisse l'ont certainement.

    La Faucheuse

    J'avais encore la tête engourdie par ces sentiments sirupeux de la veille. Je n'avais pas à me plaindre aprés tout, un fantôme qui embrasse aussi bien, qu'on me tue sur le champs. OK je pense trop fort...Mon radio réveil se met en marche, Don't fear the reaper... Ok..on souffle, je suis heureux d'entendre ce morceau, mais il ne passe jamais à la radio... Black out. Plus rien de visible dans ma chambre, si ce n'est "moi" et ça. J'entends un bruit, des bruits... une armée entiére est autours de moi, je ne la vois pas... mais je la sens me froler. Ce sont des plumes... des oiseaux...des corbeaux. Ils accélerent le rythme de leurs battements d'ailes, une lueur bleue apparait à quelques métres de moi. Mes oiseaux se concentrent en son sein, aspirés par la lumiére. Une forme se dégage de ce magma improbable. La faucheuse en personne. Je ne suis pas surpris, à force de la provoquer tout au long de ces années... de l'appeller de maniére inconsciente. La voilà. Et pourtant je reste bêtement assis face à elle. La mort.

    "Tu es le fantôme de noël futur je pense." Elle ne répond pas, mais me caresse les cheveux avec sa lame, elle la fait glisser du sommet de mon crâne jusqu'au bas de mon cou. Elle ne tranche rien, mais m'attire vers elle. Cet invité ne m'adressera pas la parole, je le sais... trop imposante pour s'abaisser à cela. Elle m'entraine vers un nouveau trip dont je connais rien. Nous marchons quelques heures dans le silence et l'obscurité, je la suis, le temps est venu.

    Au bout du couloir, il n'y a rien, enfin si: L'apocalypse. Comment utiliser un autre mot quand on se retrouve face aux vestiges de l'existence humaine, le ciel baigne ce monde d'une lueur cépia, comme si les cendres du passé fumaient encore. Même la mort semble magnifique habillée de ses fragments funébres. Je ne suis pas en reste, vêtue de ma longue veste noire et de mes tiags salies par le sol spongieux. Je ne sais pas où je suis, peu importe, ici c'est nulle part, ma tenue dantesque me fait dire que je ne risque pas la déconvenue de faire face à un autre moi. Me voir avec des rides et des cheveux blancs ou plus de cheveux du tout ne me branchait guére. Vais je croiser une nuée de morts vivants bien dégueu, tomber sur des mutants? Nous continuons à marcher, il n'y a rien dans ce foutu monde. " Elle est où la pancarte marquée ici c'est nowhere land? " , la mort fait tourner sa lame en signe de ricanement... tu as donc de l'humour vieille faucheuse... plus nous avancons, plus nous reculons dans le savoir. Je ne sais plus qui je suis, où je suis. Et dans ma tête, aprés l'apocalypse je me dis qu'en me posant en tant que dernier survivant, je n'aurai pas ce bon coke avec plein de glaçons, ni ces bains d'eau chaude durant des heures. Ici il ne s'agit pas de vivre mais de survivre. Et pourtant...

    Ma ville, c'est ma ville... "regardes là? monnn (vive les vosges) mais ce sont les décorations de noël de ma rue... ma joie est vite passée, certainement à la même vitesse que la chute des épines des sapins qui ornent les bas côtés...mais pourtant c'est noël... J'ai toujours voulu être dans l'étrange noël de monsieur jack. Je suis donc Jack skellington qui a enfin trouvé la fusion parfaite entre halloween et noël, "tu es bien d'accord avec moi mon cher Zéro?", la mort ne bouge plus. "Bon te vexes pas... " maintenant j'ai soif... cherchons un point d'eau, une canalisation qui aurait pétée... On pourrait aller voir...disons ...Chez moi? . Ma maison! Ma moitié de maison...mon quart. Bon de l'eau, soif. Il y a toujours eu des sources dans mon jardin, cachée par la pelouse, je vous l'accorde, mais elles sont là.

    Faust poursuit sa longue descente en enfer, ange damné de l'apocalypse.

    Il y a de l'eau beaucoup d'eau, une énorme flaque derriére mes ruines. Mais elle porte une funébre surprise, des nénuphars humains. des dizaines de corps. Le temps à rongé leurs identités. Je m'approche de ce charnier, non j'ai plus soif... Et pourtant un être s'abreuve dans cette eau sanglante. "Vampire dis moi ton prénom?" Elle me regarde, "je suis Eve et toi?" "Adam Brosse. Ok je plaisante en fait c'est..." elle rigole...elle aime ma vanne...Miracle! Elle ne remarque même pas ma collégue agricole qui récolte nos vies. " Où sont passés les autres?", son sourire s'efface..."Quels autres? Il n'y a jamais eu que moi ici." Bon bah ça me coutera pas cher pour noël. " Tu veux bien rester avec moi?" EuhHH "BIENSURE", vous voulez une description du désir? Vous voulez souffrir? Ne me demandez pas une description, je n'ai pas assez de mots. Elle me tend sa main... La lame de la faucheuse descend en mon être.

    Déchirure interne, fracture du coeur et du cerveau. Retour à la maison. La muerte est là. Elle baisse enfin sa tunique noire. Et je rigole comme un fou, desabusé. " Je le savais, tu es elle... bien joué. Mais j'étais où? Et tu es qui finalement?". Incroyable elle me parle, "je suis elle et nous étions chez toi... " " Chez moi? pourtant..." "oui nous étions chez toi, plus exactement en toi. Noël n'est qu'un motif à nos visites. Je ne te dirai rien d'autres que ces mots: Je serai toujours là, éccoutes moi...."

    Entre ces quatres murs une phrase résonne:

    Parfois il n'y a plus rien, mais il y a tout. 

  • Past

    Il y a ces moments de la vie où on a envie de rien si ce n'est de tout envoyer valser, de partir... Je suis lasse, fatigué, épuisé des habitudes. Du rien qui entoure nos vies. Quelques gouttes d'absynthe pour débuter cette note. Vous connaissez le conte de dickens, celui où 3 fantômes viennent rendre visite à un homme pour lui montrer la magie de noël. J'ai essayé de m'imaginer ce qui se passerait avec moi...

    Le premier des fantômes à venir est celui du passé... je frappe le mur de ma chambre, une pierre tombe, je m'évanouis....

    "ça va, pas trop mal?" , une voix douce me réveille... une femme habillée d'un blanc qui brûle les yeux... "ça va... y a juste un peu trop de lumiére pour moi..." . " C'est bien...si tu parles c'est que tu ne vas pas si mal" me dis cet ange aux cheveux noirs comme la mort, "prends ma main... tu dois te rappeller de ce que ta vie était...il n'y a pas si longtemps de cela". J'avais pas envie de me lever...oh non...on m'a jamais tendu la main, alors pourquoi elle...mais je n'ai pas eu le choix. C'était pas ce genre de voix du genre: "viens dans la lumiére... nous t'aimons!", cette fille avait un visage eternellement gravé en moi, le genre que l'on connait sans l'avoir jamais vu...elle n'était pas le bien ni le mal, elle était en moi. Sa main dans la mienne, un flash étourdissant, l'éveil des sens. ça brule...ça pique le nez, "non ne dis rien, ne laches pas ma main", quand une fille aussi belle vous donne un ordre, c'est un plaisir de l'accepter. Pas le temps de me concentrer sur la froideur de ses doigts et de leur beauté, je sens une odeur de bougie fondue, j'entends les rires des enfants, le bruit des verres...." surtout, n'ouvres pas ta bouche d'homme, ne laisse pas un mot tuer l'innocence de cette scéne.". Je vois une petite tête blonde bondir d'un cadeau à un autre, jouer, rire. Des personnes à une table, je les connais... je lache la main, je cours... je veux hurler mais aucun mot ne sort d'entre mes lévres. Les yeux de mon ange sont noir, noir comme la vie, l'amour, le passé... et ils me maudissent. Mes yeux se ferment à nouveau. "Je t'avais prévenu, mais visiblement tu n'éccouteras jamais rien, tu veux souffir et bien tant mieux, allons-y..."

    Avez vous déjà penser ouvrir les yeux sur un miroir en 3 dimensions? Moi non... mais que cette vision fut terrifiante, moi et moi. Mais une des 2 copies n'est pas bonne, un changement dans le visage que je ne saurais définir. " fu... qu'est ce qui se passe????", à elle de me répondre:" vas-y crie...l'enfer n'entendra pas tes suplications", je l'aimais moins cet ange...

    Ce lieu... ok je suis revenu au même endroit, mais lui... enfin moi... enfin lui... qu'est ce qu'il fait là? il ne me voit pas... la porte de ma chambre qui s'ouvre, elle entre. Mon ange toujours à mes côtés me prend la main, la serre de toutes ses forces, je n'ai pas envie de crier, j'ai juste la haine, le fruit maudit de la souffrance. Un échange de cadeau, cet ancien moi et cet ancien elle s'enlassent... sous mes yeux, sous les yeux de mon ange noir et blanc. J'ai envie de le prévenir, de lui dire que sa relation démoniaque va amener sa petite mort. Mais il est heureux alors en lâche que je suis, je ferme les yeux, les larmes innondent mon visage, le gôut salé de la peine. "Ouvres tes yeux... ouvres les...", je n'ai pas envie de l'éccouter... "Va te faire..". Je les ouvre... je suis enfin rentré chez moi à la bonne époque, les caisses et cartons entassées avec le temps sont là pour me rassurer. " Qu'as tu appris?", ma réponse fut claire: " Tu as voulu m'apprendre la nostalgie?... Bien, je sais ce qu'elle est. Tu as voulu que je vois le bonheur? Mais l'homme que j'ai vu est mort, ce n'est pas moi. Aujourd'hui qu'est ce que ce voyage peut m'apporter? Que je puisse prononcer ce mot maudit qu'est amour, en ayant cette foutue foi. Je suis desolé, tu es douce et belle, mais je n'ai pas cette vertue qu'est l'innocence. J'aurais tant aimé...". Elle me pose un baiser froid et sucré, il a le goût des glaces à la fraise du mois d'étè. Elle disparait. Nous sommes en décembre, je tremble de chaud. Mon présent est entrain de brûler.

    Love you to death. Type o negative