Vendredi 23H, j'ai pas de nom pour cette note, page. Je bloque. Finalement ça sera back to school... (deftones ;) )

Cette semaine il y a pas mal de choses qui sont arrivées, je ne m'y attendais pas forcément. Un combat de rue ce soir... obligé d'appeller la police... je suis sensé protéger les jeunes du quartier dans lequel je taff. Sublime. J'aime pas la violence débile, ni la police...enfin...

Sinon, j'ai fait un retour à l'école, cp, cette semaine, au fond de la classe sur une petite chaise... il n'y avait pas cette odeur de colle à l'amande du passé... par contre il y avait le silence et une vingtaine de regards pointés sur moi... il est vrai, 1M80, les tiags, le bonnet à flammes qui dissimule mal la queue de cheval. Et puis 2,3 têtes blondes qui me connaissaient déjà. Ce fut agréable. En fin de journée j'accueillais les parents des enfants que j'accompagne dans l'aide aux devoirs... tip top. J'ai toujours detesté quand j'étais gosse ces réunions parents "prof", maintenant que je suis de l'autre côté de la barriére c'est bizarre. Je pense avoir été cool...

Voilà j'étais lasse de ce costume, je l'ai abandonné 5 minutes pour me poser sur ma guitare séche, ça sentait l'été, la chaleur, ce ciel et ses quelques nuages... j'étais juste bien.

Il n'y a que la pluie, ma tête est lourde, ma colonne vertebrale glacée. Je finirai peut être par dormir. Cette semaine j'ai vu bcp de monde, mais je n'ai vu personne. C'est peut être aussi bien. Besoin d'être seul.

Je raconte ma life mais l'important de ce blog c'est le groupe dans lequel je joue, pas forcément moi. Ce que je suis ou fait on s'en branle. T'endors pas.

Bon, j'arrive au taff le lundi, une collégue: " je t'ai vu samedi soir au parc des expos pour la soirée de remerciements des bénévoles du téléthon..." "euh non t'as rêvé, ou t'as vu mon sosie.." "non, je t'ai vu en grand, sur un écran où ils passaient des images de ton concert" "ok..." . Je me suis senti petit... très petit. Je ne savais même pas qu'on avait été filmé devant la foule en délire (3 personnes). Mais bon ça fait chaud au coeur, on passera sur l'imitation qui a été faite aprés, me concernant. Moulinage des cheveux et cris à l'appuis. Que vais-je faire de ma vie? mdr Je me vois bien dans 20 ans continuer à mouliner ma tête, hurler comme un mort de faim... et rouler dans un van foireux...

Sinon je ne pouvais terminer cette note...

Je me sens comme un gosse ayant fait une connerie, hésitant sur ses mots.

J'avais 2 options, soit répondre directement dans les comm, ou ici.

Je le ferai ici. J'aimerais être con et me dire que je ne sais pas qui tu es, ???, mais je le sais... tu réponds à mes questions par des points d'interrogation. Tant de finesse... Je ne mérite pas cela, ni le souhait de mon anniversaire car rien ne m'est dû. Tu ne me dois rien. Tu m'as oublié, la vie est ainsi faite. Je sais aussi que parfois il faut prendre le peu qu'il y a et en être heureux. Je prends donc ce souhait en retard sans tristesse, tu es en vie, tant mieux. Tu aurais pu signer pour que je sache finalement qui tu es. Je ne le saurai peut être jamais. Et dans mon grand foutoir il n'y aura jamais que des points d'interrogation. J'ai rangé tes mots avec les autres, et finalement banni certains de mes mots de mon vocabulaire. Est-ce que je sais encore parlé? Bon, c'est une question, j'avais l'habitude de terminer mes disserts au lycée par une question, ça ne sera pas celle la.

finalement, nobody loves no one.

Est-ce que le bonheur est dans l'oubli?

PAIN- Nothing

why are we never satisfied, the grass is always greener on the other side

Fear of never having enough, dreams that turns into rust

sometimes it's better to leave things alone, the road to success is hard and cold

i'm turning in something i don't wanna be, i've got a feeling that something is changing me

i can not let it all slip away, it's driving me insane

i don't wanna be nothing

time is ticking, i feel stranded

i don't wanna be nothing

make it go away

fighting the battle that's growing within

it doesn't matter if i loose or win

it's getting to the point where i can't get away

i can't believe my luck is bleeding

my demons refuse to let me go

the lights in the tunnel i see is fading

my fire of light is burning low

i don't wanna be nothing

time is tickling, i feel stranded

i don't wanna be nothing

make it go away 

hate is growing inside of me

i don't wanna be nothing

i'm taking back what used to be mine

i don't wanna be nothing

take me from this hell i'm in 

 i don't wanna be nothing

my whole life i've been the only enemy 

Fin de semaine. Vendredi 13. Je n'ai pas eu la visite de Jason avec son masque de Hockey, je ne suis pas passé sous une échelle... je n'ai pas de chats noirs à la maison bien que j'aimerais. Enfin, il est vrai que mettre ce titre pour cette note peut sembler léger en vue de la platitude de mon vendredi 13. En fait ce chiffre prend toute son importance pour la soirée du samedi, nous avions prévu de faire une sortie pour mon anniv dans un resto chinois, nous devions être 14 mais finalement nous nous sommes trouvé à 13 autours d'une table placée en plein milieu du restaurant, genre peinture du dernier repas du Christ. Ok je suis judas, je l'avoue. Judas priest.

Voilà je voulais juste vous interpeller sur les superstitions qui sommeillent en nous. Est ce que vous en avez? Moi j'en ai trop... elles se sont transformées en rituels. J'ai des élastiques autours du poignet pour me souvenir des épreuves, je lie ces élastiques aux personnes qui sont à la source des épreuves et quand je peux je leurs donne dés que j'ai terminé ... il y a ces chiffres que j'évite... oui nous sommes dans la semaine de la psychanalyse sur ce blog.

J'aime bien le chiffre 13, il ne me dérange pas.

Hier on a répèté, composé... comme au début. ça fait strange. On a envie de montrer qu'on est là, un ami m'a dit qu'on était un peu comme le phénix. Je ne sais pas si on peut aller jusque là... en vue de notre existence dans un espace restreint. Mais il est vrai qu'on à le feu en nous.

Aujourd'hui j'ai reçu un mail d'une amie belge, qui me fait remarquer assez justement que je suis toujours dans la generalité, que je nomme rarement mes fréquentations. Toutes mes excuses, Claire! Ce n'est pas parceque vous ne comptez pas pour moi. Tu as également raison de signaler que nous sommes des millions à vouloir vivre de la musique, et à tenir un discours similaire. " assez de la routine, envie de tout plaquer... ". C'est vrai, ça fait 10 ans que je dis cela , mais on se bat dans l'ombre, je ne rêve pas d'une tournée mondiale à la kiss ou maiden, juste de retrouver notre cd à la vente pour nous exprimer à une large échelle, jouer dans des endroits incroyables... on est pas mieux, ni meilleurs que les autres, on est juste là. C'est pas si mal aprés tout.

Maintenant si je reste flou sur ce blog c'est pour éviter de rentrer dans le monologue de la complainte et rester accessible. On va essayer d'améliorer cela! Déjà établir un discours. Laissez moi des comm avec des questions, j'y répondrai. Sinon, il est vrai que la blague avec le demi violette et l'heterosexualité était dure à voir. Oui je suis hetero, mais en commandant un demi violette on peut se poser des questions... enfin c'était nul. Desolé. Je m'enfonce. Je vais retourner voir wayne's world pour la 10000 éme fois.

Song of the damned never end so don't pretend

Je vous envois, vers cette chanson de soilwork, Soilworker's song of the damned. Pourquoi? Déjà parceque j'adore ce morceau et ensuite parcequ'il ne quitte pas mon esprit...

J'ai dormi 5H sur les deux derniéres nuits... ce n'est pas si mal. Toujours les mêmes choses, d'où le titre de cette note. Y a quelquechose qui tourne pas rond chez moi. Je ne supporte pas la routine. Je deviens fou... comme un animal sauvage qu'on mettrait en cage. J'adore avoir mon indépendance... et avec le travail c'est chaud. Je veux du temps pour vivre mais je n'en ai plus. Il faut payer l'avenir, mes passions... alors je serre les dents. Mais jusqu'à quand?

Docteur, c'est une névrose? Oui.

J'ai ça en moi depuis la naissance, c'est ma part des ténébres, il y a un Georges starck en moi. Il ne s'exprime que par des émotions fortes, violentes, sa seule envie est de se mettre en boule dans un coin d'une piéce sans bouger. Il ne veut pas travailler, il trouve ça inutile. Je suis entrain de péter les plombs.

Je rêve d'une tournée, ne penser qu'à la musique...

Vraiment le plus chiant c'est de se réveiller avec ce putain de truc en moi, j'en dors plus...ça fait des années. Je vous souhaite la bienvenue dans mon asile. Je tombe de fatigue...

un seul reméde..

je vais aller me boire un petit demi! A la violette. Non je vous assure, je suis hetero. Même Georges starck le sait.