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Errance - Page 57

  • que sera sera

    whatever will be will be...

    Parfois on lâche un peu la pression, on se laisse voguer.

    Où est l'avenir? Ressentir les choses à l'avance, est une chance? Sentir un parfum humide, un air glacial parcourir sa peau,est ce excitant? Où est la normalité? Il ne faut pas parler des choses, il faut mourir avec ses secrets,c'est la condition d'homme. On ne dit pas que l'on est, on ne dit pas ce que l'on est. Tout est dans l'air,l'inconnu,les rêves,l'(a)normal,tant de choses qui finalement font exister. Que propose la science? La terre sous nos pieds. Protége t'elle cet air? Et où peuvent prendre place les flammes de la passion? Ont elles une place entre le visible et l'invisible?

    Tant de serrures et aussi peu de clés. C'est frustrant. La vie est un labyrinthe,le tout est de ne pas se perdre. Le fil de la vie ce sont ses 5 minutes avant la flamme, un air qui résonne avant de retentir, une goute de sueur avant la saveur de la chair. Et si l'on s'endort, va-t-on mourir consumé,consommé par la vie.

    Cette nuit, je n'ai pas pu m'endormir avant d'écrire cette phrase:

    "l'artiste est un être qui habille l'ephemere d'élégance pour l'envoyer au bûcher."

    Il faut bien nourrir l'imaginaire,sculpter l'invisible pour continuer à rêver.

    Accorder de l'importance aux signes, les accepter, est-ce le fil de la vie dans le labyrinthe de brûme?

     

  • -H-

    H comme halloween car je passe ici pour vous souhaiter un joyeux halloween avec quelques jours d'avance! Et aussi pour dire que je suis encore en vie, ça fait 6 semaines que j'ai été opéré, tout n'est pas encore très net mais ma jambe est encore là...De là à dire que je remarcherai bientôt... rien n'est sûre. Je ne peux pas marcher, ni courir alors je navigue... dans la brume et l'incertitude mais je navigue. Je n'ai jamais traversé une tempête aussi forte, la boule au ventre, des litres de sueur qui rejoignent les litres de larmes salées, pas les miennes mais celles de ce monde, vous ne les voyez certainement pas... il faut naviguer dans la brume, ne pas avoir peur de laisser sa main caresser l'océan...votre océan, ton océan. C'est souvent quand on est enfermé sur soit même que l'on ouvre les yeux sur les autres. C'est un paradoxe intriguant,je ne sais pas où je serai dans une semaine,le temps n'a pas d'importance, ni le lieu.  il y a tellement de belles choses,comme cet automne que j'ai failli ne jamais voir. Alors peu importe les régles, les personnes, le temps... Je ne sais pas encore si je reposerai pied à terre. La gloire est loin, l'amour sur une autre planéte,la fierté aussi... alors je me garde cette pudeur,celle de ne pas trop parler ce soir. Sortez,vivez,roulez vous dans les feuilles mortes.

    Joyeux halloween

    ps: quand je dis que j'ai failli ne jamais voir cet automne, c'est juste que je suis resté enfermé pendant plus d'un mois dans un petit périmétre.Rien de sombre,mais quelquechose de pesant... Trouvant ma note, nombriliste, je voulais revenir dessus. Le moi est mou et flotte à peine, mais je vous rassure vous surnagez et je pense me mettre bientôt au papillon!

    Happy Halloween

    (au programme de ma soirée citrouille,je fais dans le calme cette année du fait de ma jambe de pirate, films: Rec,pumpkin head et le masque d'halloween, dark nanar acidulés)

  • run just run...

    Il y avait cette escalier sur le côté, 3 marches en béton, loin si loin...

    Je courais, j'étais pas si mauvais, des longues jambes vers le ciel, pas vers l'asphalte.

    Ce n'était pas la rencontre rêvée ni le combat du siécle avec sa nemesis, c'était juste moi versus le béton.

    Je n'ai plus jamais couru de la même façon, parfois ça faisait crac, parfois ça faisait rien du tout mais je disparaissais.

    La derniére chute était une fléche dans la pomme d'amour, foudroyé en plein concert, c'est con... mais c'était de trop.

    De la premiére grosse chute dans mon enfance à aujourd'hui, des siécles se sont écoulés,ce n'est pas que le rôle de clown me déplaisait, vous faire rire... quel honneur. Mais je pense qu'un jour ma rotule aurait fini par sortir de la chaire et là... danger! Un accident est si vite arrivé, j'aurais pu vous tuer, tout du moins, ma rotule l'aurait fait! Je devais agir.

    Dans mes rêves je n'allais pas vers ces marches, je gagnais ce 100M en cm1 qui aurait fait de moi: le coureur! Dans mes rêves je volais au dessus du béton...

    Lundi je vais m'endormir et rêver, peut être même qu'au réveil je m'envolerai... si j'ai la volonté!

    H comme hopital.

    Nos deux derniers concerts étaient, certainement, les derniers pour 2008.  Une date à remiremont amicale et conviviale à défaut d'être populaire, c'était un peu le concert surprise! Le lendemain, jam bmx archettes 2008, super ambiance, juste cause, retrouvailles, feu, filles sympas... mon concert preferé pour 2008, c'était bien que ça se termine comme ça. Maintenant un petit tour à l'hosto, quelques vis, et je reviens. Vite... 

    See ya and don't forget to run...

    Just run...