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Errance - Page 61

  • 7 days to the wolves

    Here i go again...

    Je me tiens au milieu de ma derniére semaine, je vais tourner une page de 3 ans, ça je connais. Ce qu'il faut, c'est être un rockeur, un wok'n wolleur. Les loups ont eu 7 jours pour envahir la ville, le poison à eu 7 jours pour faire son effet merci nightwish..oui..oui, je suis étrange en ce moment). J'ai eu le temps de penser, de construire le décor de mon dernier acte chaotique. Je crois que rarement le feu a autant animé les racines de mes boucles folles. Demain n'appartient à rien ni à personne, il y a le néant qui se nourrit des espoirs déchus. Il ne faut pas y penser. Je ne peux pas mentir, les envies sont là... mais il faut penser à s'évader d'aujourd'hui et passer au dessus de demain. Mes pensées s'articulent dans cette piéce que j'écris seul.

    Quelle est l'importance des derniers mots?

    Un ancien camarade de classe est mort il y a peu (je plombe un peu notre ambiance, desolé honey, l'antiviagra a une odeur de fantôme), et la derniére fois que je lui ai parlé, il était saoul et j'étais saoul, on a échangé 2,3 phrases de politesse, et ses derniers mots ont été :" putain, les trottoirs de cette ville sont vachement hauts, quelle bande de cons". Je me souviens de cela, 3 ans après, la faucheuse est passée, je ne sais pas quelle importance donnée à ces mots, un avertissement du destin, le deus ex machina ultime?

    Bref...

    J'ai souvent merdé dans le choix de mes derniers mots, j'ai souvent dit l'opposé de mes pensées, je me suis souvent accroché à un bout de tissu aussi épais qu'un string (aller hop un mot de plus pour que les perverts qui passent par les moteurs de recherche tombent sur ce blog, vous brulerez en enfer! ), j'ai souvent hurlé comme dans une mauvaise sitcom, ou bien j'ai fait mon darth uber me. Mais je n'ai rarement trouvé les mots justes...

    Change in the house of....

    Ces derniers mois, j'ai installé un climax, mis en place les éclairages, pour un dernier acte; l'inconnu est énorme, mais j'essaye de rester clean, de donner une derniére image de moi bien lisse et classe, lasse... J'ai cherché mes mots, et je fais mon dernier numéro. Ce n'est pas si simple, mais notre cher deus ex machina cité auparavant m'a appris dans sa grande sagesse le "here i go again".

    Non je ne verserai pas de larmes, je ne sais même plus quelle est la couleur des pleurs, mais j'imagine que si un liquide de peine devait tomber, il y aurait dans son reflet les loups qui approchent, le poison qui s'apprêtent à contaminer le sol que vous foulez, non je ne tomberai pas, je vais courir avec mes frères, avec les loups, nous allons repeindre la ville...

    Je termine mon invasion par la foire aux rednecks, je chante dans un groupe donc on a jugé que j'étais capable de tenir un micro, c'est ma derniére mission, le dernier point de mon contrat, mais que vais je pouvoir dire?

    Quelle est l'importance des derniers mots?

    Je garde mon sourire qui peut tant vous agacer...

    Je vais manger un donut dans la nuit, y a t-il un meilleur plaisir? Rock'n ROLLLLL

    http://www.youtube.com/watch?v=a6CKUwhOqsk

  • ...Hell is living without you, spark in the dark...

    J'ai vraiment eu du mal à choisir un titre pour cette note, tant pis, je me jette à l'eau.

    Je vous ai déjà parlé de ce morceau lors d'une précédente note. Mais je veux y revenir. Si un jour j'avais un morceau à reprendre pour le hurler à la face du monde je crois que ce serait celui ci. Retour en arriére...

    Peut être il y a des personnes qui se posent des questions, pourquoi j'en suis là, pourquoi je fais ça. Moi si je me pose la question de savoir pourquoi je fais de la musique, pourquoi du métal, j'ai la réponse. On va faire un voyage dans le past. On tourne le bouton, tout rond, je vous chanterai une chanson... ok n'imp, je disjoncte complet. On va aller 20 ans en arriére... J'avais genre... 10 ans, oui je fais celui qui sait plus compter. Bon à l'époque j'éccoutais pas forcément du métal ni du hard rock, ma bande son était rythmée par benny b, ghostbusters, thriller, de la house music, et les K7 familliales de simon and garfunkel (je sais, y a pire). Comment ai je pu vivre ma premiére et plus longue histoire d'amour? Celle avec la musique?

    Je crois que le ...piratage... a toujours existé, et à l'époque dans la cour du collége il y avait un échange de K7, provenant des différents échanges entre correspondant allemands, français etc... Mon cousin, plus vieux que moi a récupérer une copie d'une K7 d'alice cooper, l'album trash. 10,11,12 ans (je ne sais plus vraiment) mais le jeu était simple, mimer les instruments de musique que l'on entendait, vive la air guitar, la air batterie, le air micro, le air saut pour se fracasser dans les escaliers. On avait mal le cou, on bougeait dans tous les sens... La faute à alice cooper, à l'album trash et surtout: la faute à cette chanson : SPARK IN THE DARK.

    http://www.youtube.com/watch?v=hVYjquVQBLQ

    Voilà la chanson qui est à la base du déclic. :)

    Après j'ai fait mon aventurier et j'ai découvert pas mal de groupes (maiden, gun's n' roses, metallica, megadeth...), mais mon premier amour musical ce fut cette chanson et nos "air délires" dessus. Maintenant, j'ai une vraie guitare, un vrai micro, mais c'est le même dérriére.

    L'album trash m'a accompagné durant de nombreuses années, on tourne le bouton et on va avance d'une bonne dizaine d'années. (je préfére rester flou...)

    Bref, nous voilà au lendemain des déceptions sentimentales, des coups de blues, des longues heures couchées à éccouter une musique qui devient un cri. L'amour musicale qui vient essuyer les larmes laissées par un "amour" plus charnel, c'est assez étrange comme processus. Hell is living without you a nourri bcp de larmes, de frissons, de cris, et encore aujourd'hui c'est un morceau qui me posséde à l'aube de mes 30 ans. Bref... Je me suis toujours imaginé les tons sépias, une grande salle de danse poussiéreuse avec un vieux piano au milieu(ce qui est étrange car il n'y a pas de piano dans ce morceau, mais si je le reprends y en aura!), un masque sur le visage, une personne seule qui crie son message comme si elle était entourée de fantômes. Je suis barje, je pense. Je vous envoie un de ces fameux liens dont j'ai le secret (vous savez le truc chiant qui ouvre une autre fenêtre), je vais vous mettre les paroles aussi...

    Je commence une thématique et un petit résumé de ma vie,je veux juste partager ça avec vous, parcequ'arrivé à ce stade de ma life, je suis loin d'être compris... c'est certainement de ma faute...

    http://www.youtube.com/watch?v=Fg9bcTyAkXc 

    I can't find your face in a thousand masqueraders
    You're hidden in the colors of a million other lost charades
    In life's big parade
    I'm the loneliest spectator
    Cuz you're gone without a trace in a sea of faceless imitators
    I can't take another night
    Burning inside this
    Hell is living without your love
    Ain't nothing without your
    Touch me
    Heaven would be like hell
    Is living without you
    Try to walk away
    When I see the time I've wasted
    Starving at a feast
    And all this wine I never tasted
    On my lips Your memory has been stained
    It is all in vain
    Tell me who's to blame
    I can't take another night
    Burning inside this
    Hell is living without your love
    Ain't nothing without your
    Touch me
    Heaven would be like hell
    Is living without you
    Nights get longer and colder
    I'm down begging to hold ya
    On my own and I feel like hell
    Is living without you
    Nights get longer and colder
    I'm down begging to hold ya
    On my own and I feel like hell
    Is living without you

    Frisson.

    Voilà pourquoi j'ai mis 2 noms de chansons comme titre de cette note, pour le terminer sur spark in the dark... je vous laisse comprendre.

  • From cygnus to...

    Le chant du cygne. 

     

    This is the end.

    On prend son élan(non pas l'animal à cornes qui vie en scandinavie, je vous vois venir) , on enfonce ses deux poings dans un papier lourd, trop lourd, on sent l'encre et le sang se mélanger. Le rouge, le noir, sur le blanc impure, le liquide fusionnel donne des formes étranges étalé de la sorte sur ce papier. Je ne vais pas tourner un film, ni tourner en rond (quoi que), je vais tourner une page de plusieurs années. Ce n'est pas grave, je sais ce que c'est, quelle odeur ça a, on parle bien ici d'odeur et non de parfum, la notion de quelquechose d'agréable est loin, super loin, giga loin. Cette page, je l'observe depuis quelques temps, car je sais qu'elle va disparaitre pour laisser sa place au grand rien dans son infini développement.

    J'ai changé ma playlist sur myspace il y a quelques semaines, this is the new dark, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvé à un tel niveau du néant émotionnel, je ne ressens plus rien, même pas un atome d'espoir pour éléctriser un morceau de ma chair. Mes doigts se heurtent au bois de ma guitare, ils tremblent et n'esquissent que l'ombre d'un mélodie. La musique me tient, me sauve, plus parceque je la joue mais parceque je l'entend.

    Je lisais l'horoscope chinois de mon signe, il y a quelques temps de cela, il était dit que l'interprétation du destin du serpent dépendait essentiellement des conditions climatiques lors de sa naissance. Il neigeait, il faisait froid, il y avait du vent. Joli mix, pour mon destin. Je peux pas m'accrocher à ça pour comprendre et justifier tout ce qui merde autour de moi. Finalement, je peux m'en prendre qu'à moi.  Peut être que le jour de ma naissance, la constellation du cygne était au dessus, une étoile noire perdue au milieu du blanc de cygnus, drôle, non? Le vilain petit coin-coin.

    Bref... c'est hard de trouver sa place dans ce monde bourré de talents, d'écrivains, de génies atomiques, de musiciens Octopoulpisé (8 bras, 150 doigts), de gens biens et beaux d'être moche. Je pense construire un grand vaisseau pour mettre toutes les personnes qui pensent ne pas appartenir à cette jolie planéte où n'y trouvant pas leur place, tout simplement. Ce n'est pas un défaitisme aveugle, vivre dans l'ombre et juste avoir le droit de fermer sa gueule c'est fun, il vaut mieux respecter cela sous peine d'être vu comme une personne d'une arrogance extrême, "de quoi tu oses remettre en cause notre grande intelligence de terrien? Je t'assure, tu te la racontes, moi j'ai fait cent cinquante douze au test de Qi sur M6, donc tais toi, t'es bête."

    Oui je suis bête, bête d'être la bête. Le chant du cygne c'est un peu les derniers trucs qu'on a à raconter avant de clamser. Et comme moi j'ai les poings liés à cellulose, que je dois ronger le morceau de cuir qu'on m'a foutu entre les dents durant quelques temps encore, j'ai le temps de bien analyser ma défaite. De bien voir tous les trucs autour de moi merder et ne pas m'en faire, il fait toujours plus chaud quand on est entouré de flammes. Alors tout continuera à merder, je me repose pas sur l'article 69 du code du destin ni sur quoi que ce soit d'autre, c'est juste comme ça, plus d'espoir. Peut-être un jour je me retrouverai en face de la personne qui tient les ficelles, si elle existe, elle doit bien exister...

    J'ai losé, je fais mon mea culpa, pas comme énigma, il n'y a pas d'orgasme ni de plaisir. La rédemption est loin. Tout est loin. On m'a toujours dit qu'il fallait que je change, ce qui fait une multitude de moi(s) qui se heurtent dans l'asile du présent. Allons à la recherche du vrai moi dans ce derniers mois avant d'être vieux et mort pour ce monde. J'avais une promesse, être "rockeur" empêchait de vieillir et de dire avenir. Pourtant i'm on the way, je vois un animal, blanc, ça doit être un cygne...

    Je dois justifier ce texte (vous savez l'option qui permet de rendre notre texte plus lisible pour l'humain), on m'a dit que c'était mieux et plus beau, et aussi qu'il fallait boucher les bouteilles de shampoings.

    Je m'éxecute.

     

     PS: pour toutes les personnes voyant une noirceur certaine dans mes propos, c'est vrai (ça vous avance? ) mais n'allez pas voir le mal ou vous imaginez des choses. C'est un récit stylisé d'un morceau de vie, et si j'ai décidé de l'habiller d'une noire ironie cette décision n'appartient qu'à moi. Bah quoi j'ai bien le droit de me faire plaiz, c'est mon blog, et vive death in vogue! Et puis je cherche juste à expliquer certaines choses, parceque ça fait trop longtemps que je suis maladroit et que je dis des conneries sans aucun sens.

    Vivement la neige.

     

    C'est la fin d'une période...