Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Jour 12

    Le jeu cruel de la fatalité.

    Tant de joie dans ces notes, et cet énième "journal d'un confiné". Pourquoi ne pas rester à se laver le cerveau, ça permettrait de rester comme avant, et puis ce n'est qu'une parenthèse. C'est vrai, bande de cons, c'est presque fini. Tu as déjà vécu dans le presque ? Ça n'a pas de temporalité. Et puis il n'y a que les vieux et les fragiles qui crèvent. Les vacances doivent être belles pour certain.e.s. La faucheuse est gourmande, ne regardez pas devant, vous risqueriez de comprendre.

    À quelques kilomètres d'ici les sirènes pleurent, elles n'en peuvent plus de guider les âmes vers leur funeste destin. Mes nuits ne sont plus silencieuses, j'entends ces avions qui passent, ces oiseaux de nuits se moquent de moi. Chaque jour l'écorce du mensonge tombe un peu plus. Tout est corrompu, l'air, la terre, le ciel. Il y a deux semaines nous riions encore de nous imaginer vivre à distance sans penser au jeu cruel de la fatalité.


     

    The world is on fire

    https://youtu.be/V7WeqJDTCUI

     

  • Jour 11

    Là où les vents se perdent. Où quand l'inconnu s'invite à quelques mètres de toi.

    Je me dis que j'aurais pu, que j'aurais dû oser, plus. Mais c'est le moins qui m'aspire et m'inspire. Cette masse noir attachée à ma carcasse je l'ai maudit tu sais, et je l'ai aimé. Les jours passent et j'apprends. Il n'y a pas le vacarme des bombes ni le sifflement des balles, il est plus facile de mourir maintenant.  La liberté s'éloigne un peu plus, dehors c'est un autre monde. Une bulle dans la bulle, voilà où je suis. J'attends le "blop", que cette deuxième peau se déchire pour renaitre.

     

     

    Isolate

    https://youtu.be/1SbjK0EPSsM

  • Jour 10

    À nos habitudes nocives.

    Je garde le livre ouvert, je ne viens pas par envie. D'ailleurs, il n'y a pas grand monde qui doit passer par ici.
    Ce blog ressemble aux rues du monde, désertes. Je suis confiné depuis des années, je peux le dire ? L'écrire ? Arrêtons de mentir, quand on tient un journal, un carnet, qu'il soit pudique ou impudique, c'est pour partager. Sinon on regarde le miroir et on se parle, on se dit comme l'on se déteste. Hier, j'ai publié ma 300éme note. Je ne connaîtrai pas la paix mais j'ai la sagesse d'éviter de placer le mot jamais dans cette phrase. Je ne peux pas vivre que de métaphores. Mais ça fait trop longtemps que j'affiche cet air déplaisant. Les choses ne changeront pas après, c'est trop loin, c'est trop près. Deux cuillerées de solitude par jour, on fait tout pour oublier qu'il faut rêver la nuit.

    J'ai pris cette sale habitude, celle de douter, de toi, de tous, de tout.

    Je déteste perdre, je ne sais pas gagner.

    Je ne sais que disparaître.



    Forever Failure

    https://youtu.be/gVgIW_pBcdI