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Errance - Page 51

  • as might as well be on mars

     

    Journal de bord, 1825éme jour de tempête...

    "Bref..." Combien de fois peut on utiliser ce putain de terme dans une journée, on évite les sujets, les conflits, on se cache derriére tant de facilités. Les personnes qui me connaissent savent à quel point je peux l'utiliser, je suis dans la fuite permanente,la peur au ventre. On évite les murs, se manger un obstacle c'est jamais plaisant. Quel interet à s'ouvrir le ventre pour sortir ses tripes? Aucun... Alors "bref..." Je suis tellement desolé, mais il n'est plus le temps d'écrire mais de vivre...

    .Runaway.

    Il n'y a que le chaos des mots qui s'entre-choquent. Est-ce la fin de la route? Est ce que l'amour est mort? Je me pose tellement de questions, biensûre,il y a des sons... le temps ceci, le temps cela. Foutaises... Le temps n'arrange rien. Il fait vieillir inexorablement, je ne veux pas devenir cet ombre que les gens pointeront du doigt, "t'as vu, le monsieur il est tout seul... il boit,il lui reste que ça." Plutôt crever...

    Ah ce putain de solo de slash à la fin de november rain et ces mots qui résonnent,everybody need somebody...

    je me suis toujours rassuré pour pouvoir trouver le sommeil, les choses finiront par s'arranger... ça ne peut pas se terminer comme ça...non c'est pas possible.

    Ma putain d'impatience m'a fait dire tant de conneries... On veut passer du noir au blanc en un instant, ça ne marche pas comme ça, non ça ne marche pas du tout comme ça...on passe du blanc au noir en 2 secondes, mais pour le retour... Je n'ai jamais été patient,j'ai toujours voulu ce que je ne devais avoir. Alors toi, oui toi, tu dois bien exister quel que ce soit ton nom, je t'assure qu'un jour on sera face à face et je te cracherai toute ma bile noire... celle que tu me fait avaler depuis toutes ces années, je n'ai pas visé le nirvana, j'aspirais juste à un bonheur simple... mais que je choisirais pas qu'on m'imposerait, est ce cela qui t'as tant dérangé? Destin fragile qui joue avec nos vies comme un enfant avec des billes. Fuck off....

    La nuit appelle d'autres munitions...

    Elle me rappelle pourquoi j'ai écrit escape et plus pour qui. Et je brule ce soir. Autant se rappeller pourquoi l'on brule, laissons la noirceur quelques instants... Je n'ai jamais su dire mes sentiments, je n'ai fait que les hurler. Mais cette nuit, cette vie, je n'ai qu'à la taire, le silence... alors chut. J'en suis tellement desolé... Je ne veux pas briser le miroir et perdre ton reflet.

    Je suis dans une masquarade dont je suis le seul acteur. A la fin de mon monologue, glacé, Je mettrai une trace de rouge sur mon masque blanc et te dirai merci, pas pour l'indifférence mais pour le fait de savoir que j'ai un coeur. Je l'avais oublié.

    Il n'y a plus de nuits ni de jours,plus de secondes, juste des eternités dans tes silences, le globe est à l'envers et je flotte seul. Cette aube, je mettrai du tissu pour cacher les persiennes, non aujourd'hui il n'y aura pas de soleil pour moi. J'attends l'ombre eternelle pour aller me noyer dans les reflets de lune sur l'étang de mes sentiments.

    Black lipstick stains her class of red wine
    I am your servant, may I light your cigarette?
    Those lips smooth, yeah I can feel what youre saying, praying
    They say the beast inside of mes gonna get ya, get ya, get...

    Hey am I good enough for you?

    .A.

    PS: Je tenais à conclure cette note avec des paroles tirées d'un de mes morceaux preferés, je vous laisse chercher et trouver. Si quelqu'un se sent visé par cette note, j'en suis totalement desolé.

  • cambodia

    Fly to cambodia...

    1H20, cher blog, il est tard pour toi mais pour moi il est tôt, et tu le sais. Suis je redescendu depuis la derniére fois? Non pas vraiment, j'ai encore quelques addictions à retravailler.

    Mesdames, je m'adresse à vous (sans forcément faire de généralités, biensûre), vous aimez les connards, vous aimez vivre dans la phrase "suis moi je te fuis et fuis moi je te suis", et je tenais à le dire: c'est nul à chier. Voilà, ça c'est fait. C'est tellement nul d'avoir à vous traiter comme de la merde dans le seul espoir de pouvoir un jour vous traiter correctement... je vous laisse pas imaginer les pauvres abrutis qui ne vous traiteront jamais correctement, ceux là ne divorceront jamais. Je suis pas entrain de dire que je suis mieux, je dis juste que cette régle du jeu pue... mais tellement... encore plus qu'un putain de baril de tryoxine 5. Le pire c'est d'être conscient de tout ça, de savoir qu'en étant gentil avec quelqu'un qu'on apprécie, on est mort, enfermé dans le rôle du copain confident, et qu'on restera avec nos sentiments coincés au travers de la gorge,jusqu'à étouffer. Je parle de tout ça parceque j'entends toujours les mêmes phrases depuis des semaines et ça ma gave... si seulement la donne pouvait changer...

    3H20, coupure de connection, coupure d'alimentation du cerveau, ça devait arriver, j'ai plus faim, j'ai plus sommeil, j'ai cette foutue boule au ventre....

    Non je pense pas être fait pour le rôle du copain freak, c'est de ma faute, fallait éviter la fléche, je la voyais venir depuis quelques années cette fléche, je m'amusais même avec sa pointe, mais là que dire, elle est plantée profondément, quel débile je suis... J'en ai vu des fléches en plastique, je m'en foutais, rien à craindre, mais celle que je viens de prendre, je m'en suis pas pris 5 comme ça... non celle là est spéciale... vraiment...

    Je sais pas pourquoi j'écris tout ça ici, peut être parceque je suis un peu perdu et que je comprends plus grand chose à ce wicked game... C'est tellement tentant de parler, de se vider... mais tellement facile, et un poil puérile. Je le ferai en musique comme d'hab... finalement. Là je "joue" seul et c'est ce qui est pesant. Il y a des distances, des silences, qu'on aimerait tuer.

    oh baby baby it's a wild world...

     

  • Ain't it fun?

    On passe son temps à parler au vent, et y a jamais aucun mot qui revient.

    Alors chaque matin tu te léves et tu dois esquisser un putain de sourire pour faire plaisir aux gens,c'est ça l'existence?

    Malheureusement, pour ma part je suis lasse de tout ça. La bête ne trouvera jamais la belle et finira par se déchirer et se nourrir de sa propre chaire, comment pourrait il en être autrement?

    Je ne me suis jamais caché dans l'ombre, j'ai toujours dit les mots qui malheureusement brulaient ma peau. Blah blah blah, blog des lamentations? Non je créve juste de froid...

    J'ai jamais tracé de plan sur la cométe, interdiction de se faire des films. Dans les films, le loser finit toujours par rencontrer sa moitié, et je suis et reste fatalement impaire,même la pellicule ne veut imprimer ma face, que ce jeu devient pathétique. Ain't it fun?

    Aller je vais chercher du rêve en bouteille pour continuer à écrire.

    Desperados... soyons soft :) Vieille rengaine!

    Such fun...

    Et si:

    - Je me foutais la boule à z, ouais juste comme ça pour qu'un changement radicale s'opére et qu'on me fasse plus remarquer que j'ai le front populaire.

    - Je me faisais passer pour quelqu'un d'autre et que j'allais trainer sur les forums d'internet,du genre, je suis une star du r'n b à madagascar,ou je suis l'inventeur de fessebouc, je brancherais à mort et aprés je me mettrais en away (vous avez remarqué ça aussi? les gens qui sont connectés et qui se mettent en invisible? Moi ça me tue... je comprends pas... mais c'est peut être parceque je suis un putain de sauvage et que personne ne m'aime).

    - J'inventais des bouteilles de desperados qui se rechargent dés qu'on les achéve,comme ça y aurait plus besoin d'atterir.

    - J'arrêtais d'être trop gentil et naïf. Je devrais tuer le dernier espoir, brancher la guitare sauter jusqu'à faire exploser les vis qui tiennent mon genou et hurler jusqu'à en crever. (merci gentil blog de recevoir toute cette haine sans me cracher au visage, et oui je parle à mon blog, aujourd'hui j'ai parlé au téléphone, sur internet,ici et je n'ai vu aucun visage humain, et oui c'est possible...)

    - Je m'achetais une petite amie, juste pour qu'on arrête de penser que je suis "gay"

    C'est la lose totale...

    Je n'ai jamais rien imaginé de mal ou de bien, j'ai juste pensé un moment que je pouvais compter...

    Mais je suis un monstre, je suis horrible et repoussant, et tu as bien raison de fuir loin... trés loin...

    PS: ne pas chercher à qui correspond le "tu"(la personne ne lira certainement jamais ces lignes et je ne sais même pas si elle existe), peut être que je m'adresse à ma bouteille qui commence à être loin, trop loin, proche du vide...comme moi...

    PS2: tout ceci est trés imagé. Mais voilà j'ai juste un truc à rajouter, même pas... A HURLER:

    LOVE STINKS!

    Je mets quelques clips :

    Apoptygma berzerk

    In this together

    http://www.youtube.com/watch?v=Q-Jg_CvHVaY

    you keep me from breaking appart

    http://www.youtube.com/watch?v=tsTT8jOaTVo

    Et je peux guére en rajouter plus avec cet extrait qui vient d'un de mes films preferés et qui me portent depuis plus de 5 ans,finalement...

    http://www.youtube.com/watch?v=I8gHx2X7ve0