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Errance - Page 35

  • Black Lipstick traces

    Le noir de tes lèvres a laissé des traces indélébiles...

    Je cours chaque nuit dans la même forêt, le regard absent, livide, il n'y a plus rien dérrières ces portes.

    La bête que je suis devenu, n'a plus goût pour ces nouvelles chaires, je n'y gagne qu'une nausée permanente, condamné à avoir cette saveur immonde au fond du coeur, est ce une injustice?

    Les racines dépassent du sol, elles viennent entailler mes chevilles, le sang se méle aux feuilles mortes. Les absurdent pensées que l'air d'automne vient me soufler, n'apaise en rien le feu qui court sur ma peau.  Personne ne vole personne, personne ne croit personne, personne n'entend mes pas qui résonent. La terre lourde se nourit de mes sons, ces râles d'une errance sans fin.

    Il fut un temps ou j'étais, j'existais en lisière de ces bois, je me suis endormi dans tes bras pour me réveiller la peau piquée par le froid, sous un manteau de feuilles mortes, ton dernier geste affectueux avant l'abandon sans pardon.

    La bête avance et se nourrit des miettes d'empathie, le mécanisme de sa course n'est plus aussi parfait et un jour elle s'arrêtera et elle ne verra qu'une seule chose en tournant ses yeux au choeur de son torse...

    Le noir de tes lèvres a laissé des traces....

  • My throat is an open grave

    Il y a des endroits dont on retrouve toujours le chemin.

    J'avais laissé une petite bougie dans cette lucarne, je ne savais pas si je reviendrais ici, je trouvais le lieu en bien des points trop poussiéreux, trop hanté. On ne fuit pas son passé, non, on ne fait que se changer les idées le long de routes plus ou moins escarpées. Quand j'ai fermé la porte du manoir, cette nuit glaciale d'il y a quelques mois, j'avais l'infime espoir de voir un fantôme au travers de la fenêtre du dernier étage, mais il n'y avait que la lune, pâle amie d'un aurevoir sans saveur.

    Mais je ne suis pas parti loin, il n'y avait plus rien , plus de lendemain. J'ai croisé des centaines de visages, j'ai essayé de t'oublier, oui j'ai vraiment essayé... Je ne voulais plus te parler, je voulais me fondre dans un nouvel environnement. M'ennivrer de cocktails sur le bord d'une plage, accompagné de jolies filles, être le personnage avec un chapeau de paille que l'on voit sur ces cartes postales, je voulais être kitch. Je voulais dormir dans une cabanne au bord des marais du désespoir, entendre un croco en plastoc gratter à ma porte pour me dire que je dois me réveiller, que ce n'est qu'un putain de mauvais rêve. Je voulais crever de soif le long d'une route dans le désert de la mort, et au moment de perdre espoir, apercevoir un bus de pom-pom girls s'arrêter et m'apporter un secours plus que salvateur. Je voulais explorer une planéte, faire du rodéo sur une étoile, bouffer la milky way, lâcher une caisse dans ma combinaison de la nasa et me foutre de la tête des extra-terrestres. Je voulais changer de nom pour m'appeller Billy Rawk, je voulais qu'on m'aime bordel. 

    Je suis con d'avoir un coeur, je suis con de sentir le besoin de revenir ici, ça sent la mort. C'est pas que ça me fait flipper, mais le silence est pesant. 

    Bon, je vais commencer par allumer la bougie, il fait bien trop nuit ici. Approche toi...viens plus prés de moi et parle moi...

     

     

    Those words were haunted by this:

    My throat is an open grave de Demon Hunter

    http://youtu.be/vlunKJrCRvo

    Sleepwalking de The birthday massacre

    http://youtu.be/vEU_jnf4uis

     

     

  • Spit like a jerk

    C'est souvent celui ou celle qui crache dans la soupe qui la boit à l'arrivée.

    Y en reste plus une seule goutte pour les autres.

    Mais quitte à boire son vomi,mon silence ne sera pas porteur de puanteur.

    Se taire c'est souvent une chance de plus de plaire.

    ...

    Le vide et l'absence sont des parents qui dévorent la conscience.

    Mais ils nous aiment,de toute leur infection.

    On grandit à côté d'eux,ils nous apprennent les jeux les plus vicieux.

    Je crois qu'on aime jamais assez,non,on le fait souvent mal.

    ///

    Plume par plume on arrache les rêves de tes ailes,la chaire à vif,l'esprit dans le ciel. 

    Jour après jour tu rampes,le sol écorche ton visage.

    Goutte par goutte, tu nourris la terre de ton sang intoxiqué.

    Miette après miette,la créature glissante que l'on nomme l'autre se repaît de tes espoirs.

    !!!

    A chaque seconde l'on court à la recherche d'un moment que l'on ne retrouvera plus.

    Ce train fou à de nombreux passagers qui ont ce besoin de parler.

    De leurs confessions juvéniles d'un malheur naissant dans lequel ils puissent leur inconsistance.

    Je ne retiendrai ma seule envie de les abandonner.

    ???

    Mon bras gauche est névrose,mon bras droit addiction.

    Tout autre être est nécrose,corps étranger en contradiction.

    Pourtant...

    J'avance encore,je crois encore,je lutte encore,je créve encore,je rêve encore...

    Aurez vous ce constat d'échec en tête au moment de me porter un nouveau coup?

    Je me tais et vous regarde cracher dans la soupe. Je suis prêt.

     

    Type O Negative

    Burnt flowers fallen

    http://youtu.be/KHxsTxVkr3Y