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Errance - Page 36

  • Please...don't stop the music...

    L'absence c'est un truc qui ronge la peau,elle tombe en flocons sur la terre,et comme un con il ne te reste que les os...sans la peau. Alors tu te nourris de l'autre,tu le vampirise,tu renais,tu tombes,tu rampes,puis tu effectues une nouvelle mue.

    L'autre,toujours autre,parfois autre,l'enfer? Le paradis? Le danger d'être enfermé.

    Injustice for all?

    Les regards changent,comme les attitudes quand on te condamne. Crois moi,on ne te demandera pas ton avis,il faudra que tu sois fort, que tu te sois préparé à perdre toute confiance en l'humanité.

    T'es gentil? Alors apprête toi, couche toi au sol,colle bien tes bras le long de ton corps : on va te rouler dessus,ça serait con que t'éclabousses les autres alors si tu pouvais te foutre dans un sac poubelle à l'avance. Bon voyage.

    T'es gentil? Alors tais toi,colle tes lévres,approche toi, je vais te dire un secret: Touche le ciel avec tes yeux sans que l'on sache que tu l'observes,les autres risqueraient de te le voler

    Nous sommes dans un monde où des millions de rois et de reines dominent sans jamais triompher,où tu te trouves enfermé entre les "j'aime","'j'aime pas".

    Il est tard...quelle importance,je veux juste fermer les yeux.

    Jouer,c'est tout ce que je sais faire,ça marquera pas l'histoire et alors? Je tomberai,je me reléverai et je continuerai à "enmerder".

    Mes cables font des boucles débiles sur mon lit défait,je mets toujours mon casque pour ne pas déranger le silence mais j'ai mal,putain ce que j'ai mal,je dois continuer.Même si je n'y crois plus...je crois que ma guitare est rayée comme le disque de ma vie,je fais craquer mon coude. Je repars pour un tour.

    Le monde s'écroule,l'amour s'enfuit,pouvoir vivre sans n'est que mensonge, intervient alors la survivance,une certaine phase d'errance où l'on se plonge dans différentes formes d'art,chaque jour est une nouvelle mutation en un insecte ridicule mais tellement puissant:il respire et pense seul.

    Je prends la fuite,je vole,j'éclabousse. Je ne vous écoute plus,je vous laisse éponger mes flaques,vous êtes flasques et rigides,des paradoxes ambulants, inintéressants.

    Je me pose,un instant,merci.

    Je me mets en mute pour penser à l'année qu'on vient de nous voler,condamner au silence.

    Au moment de me brancher, de vous faire face dans la foule,je léverai la tête,je serai fier d'exister et d'exciter vos haines. Vous êtes trop faux pour me fixer et m'affronter.Non?

    On ne tue jamais l'innocence,on ne fait que nier son existence.

    L'absence c'est un truc qui brûle à chaque instant,la privation est un enfer permanent,le manque réveille trop d'addictions. On m'a trop pris au moment de l'addition,il me reste si peu,je devrais en faire un feu? Trop de rimes... je devrais me taire,devenir mime. Pfff

    Je veux du bruit,de la chaleur, je n'ai plus l'amour, laissez moi rêver de la passion...est ce trop demander?

    Je veux me relever,jouer,et encore jouer...puis crever...

    Je suis seul, je dois tenir...encore....

    un peu...

     

     

    Jamie Cullum

    Don't stop the music

    http://www.youtube.com/watch?v=S0z1Mo7O6dE

     

  • Internal explosion,what a smash in your face.

    Chaque goutte de sang est une seconde qui s'écroule des veines au coeur.

    Day.

    Le fonctionnaire Japonais,modéle social.

    Il se noie dans sa besogne,c'est sa came,sa dope. Il s'échappe dans ce petit stakhanovisme SM. La douleur lui fait oublier qu'il pourrait exister. Alors il tappe sur son putain de clavier H24,il s'arrête syndicalement pour faire craquer son coude,on lui a interdit de faire craquer ses doigts,il pourrait se blesser et ne plus pouvoir atteindre un écart normal,le pouce sur le A,le petit doigt sur le point d'exclamation.

    Il étalera pas son non talent,il en fera pas des tartines en s'inventant un don qu'il n'aura jamais,il va pas essayer de faire un putain de rond avec deux points dedans,y foutre une banane plate en dessous pour dire qu'on peut encore imaginer en sourire.

    alt 0169. C'est son seul dessin, le dessein qu'on a implanté dans son petit cerveau. Il a même plus le temps de s'arracher la face,y a 10 ans on retrouvait des traces de blanche sur les cd vierges, maintenant les vierges décédent dans la blanche. Le monde devient plat et sans avenir. Il le sait,même plus le temps de se shooter. Ils ont foutu des poissons rouges sur chaque bureau,il parait que ça permet de contrôler le flux nerveux. Il le fixe le temps du déjeuner. Il lui a même filé un nom à la con. Il l'a appellé Sushi. Il est gentil Sushi,c'est son meilleur ami,d'ailleurs c'est peut être une fille... Si c'est le cas,il faudra reconsidérer cette relation. La ligne 45 du code de conduite interdit tout rapport homme femme. Fuck you Sushi.

    Ces putains de rapports hommes-filles, ou ces rapports hommes-putains,filles-putains...bref,ces rapports,sacrifiés au nom de la productivité, ça le tracasse parfois,il veut pas devenir un gros frustré de la life et balancer des : " y a plus de cammionneuses que de danseuses". Non il est pas comme ça, il est plus dangereux.

    Le soir,il rentre dans son antre de l'impersonnalité,2 rideaux bruns au fond d'une piéce blanche,une table ronde qui cache la misére de la solitude, deux chaises en fer, un fauteuil rouge avec une serviette de bain posée proprement dessus,un ecran plat derniére génération,un ukulele accroché au dessus. 

    2 minutes pour enlever ses chaussures, 2 minutes pour aller pisser,le temps que l'eau chauffe pour la soupe minute. 10 minutes pour la boire, les yeux rivés sur la tv. This is the news,you are a piss of shit,a brown cake, a disaster,tic-tac-tic,you're under control,you're under arrest.

    Stop.

    Night

    Il se couchera encore en sachant qu'il ne sert à rien. Il ne trouvera pas le sommeil. Parfois il chialera comme un gosse,c'est beau mais...ça ne sert à rien non plus,juste à crâmer les yeux au réveil.

    Ses rêves sont devenus incompréhensibles,il n'est plus ce héros qui vole par dessus les volcans. Il ne sent plus rien,ne la sert plus contre lui,ne la voit plus,ne sait plus qui elle est. Il sent son corps se tordre comme possedé,il lutte,se réveille,enléve son t-shirt,éponge sa sueur,referme les yeux.

    Les jours nous entrainent à devenir les guerriers de nos nuits. Lutter toujours lutter...

    Il ouvrira les yeux une nouvelle fois en sachant pourquoi il est seul,il ne faut surtout pas qu'il aille vers la flamme,il est le seul à pouvoir contrôler cette folie, cette rage sourde,celle d'un mort vivant qui s'éclate ses ongles en grattant le bois de son cercueil.

    Il n'y a personne à qui parler,personne à qui penser. Personne.

    Day.

    Night.

    Day.

    Night.

    Day...night...

    Le blanc,le noir,le gris sexuel avec ses variantes. Tout se mélange,le choc des neurones,la confusion de l'existence, l'explosion des sens, sans descence,tout doit aller vers une peinture au sang.

    La rage est une chose qui nous posséde,on ne la posséde pas.

    La panne en trop, le premier mot, ce petit regard en coin foireux.

    Tout la déclenche,même un mouvement de hanche.

    Il n'y a rien de plus beau que de perdre son contrôle, de devenir addicted to chaos, se shooter à l'absurde, se tapper un rail d'héro sur un dvd gravé d'inferno,de claquer un doigt d'honneur au miroir,de balancer son portable contre un mur sans regretter le moment ou il glisse du bout de nos doigts,d'exploser tout ce qui bloque. We're going nowhere, fast.

    Le petit fonctionnaire japonais,c'est cette bombe en puissance qui vie chez quelques uns d'entre nous,il habite au deuxiéme étage,celui du coeur,il dort parfois dans l'asile de fous du dessus.

    Tôt ou tard,il sera trop tard,et ça sera con,mais tellement bon. Il pétera un plomb,pas de possibilité de remplacer le fusible qui aura sauté,one way ticket pour une nouvelle réalité.

    Are you fucking ready?

    ...

    Post-Coïtum: Note en interne.

    Est-ce quelqu'un du genre non-bot lit encore ce blog? Non mais c'est pas comme si j'en avais rien à foutre hein...enfin si...enfin non...

    Je plaisante,ça m'avait preque manqué de tartiner un truc saveur nuit sans sommeil.

    Die Antwoord- She makes me a killer

    http://www.youtube.com/watch?v=mnZVlqItUk8

     

  • "Haut, Haut, Bas, Bas, Gauche, Droite, Gauche, Droite, B, A." Et?

    De l'égocentrisme au despotisme.

    Frappe le sol,léche moi les bottes. J'aime bien te voir dans cette position là.

    ...

    J'aurais voulu être naïf,te croire pour enfin me taire et partir. Mais ça fait trop de choses à assimiler et je suis bien trop con pour ça. J'avais laissé ces petits bouts de papier un peu partout,ces cd trainer,le titre bien visible pour que tu aies un début de compréhension. J'avais acheté des rouleaux de scotch pour recoller les morceaux. Je pensais que quand on voulait on pouvait.Finalement je me suis senti comme un unijambiste dans un concours de coups de pied au cul.Qu'est ce que je suis con...

    On doit toujours changer pour continuer à être aimé. Et si j'en avais plus rien à faire? Si je n'avais jamais aimé ta façon de mentir?

    Je suis fatigué de ce putain de rubik's cube que je ne finirai jamais. I just want to burn.

    La haine est une graine semée un jour et qui ne germe jamais au bon moment. Le premier mouvement est toujours de trop. Quand j'ai senti mes veines s'exciter le long de ma main,que j'ai vu ton image s'affoler dans le creu de mes yeux,j'ai perdu une partie de moi. Tu dois partir aussi.

    Il y a des choses qu'il ne faut jamais réveiller...

    Je suis seul pour m'affronter,maintenant,il le faut.

    Tu es loin,vous êtes loin,tous le monde est loin de l'innocence qui se meurt. J'ai mis des chaines pour ne plus atteindre personne. Je sens le froid du metal me remonter le long de la colonne vertébrale,il n'y a pas d'apaisement.

    La glace a ce côté anesthésiant qui condamne à une survie hors du temps. Mon coma,comme une rose d'hiver,finira par se faner.

    Tu vois il y a toujours une faille quelquepart,un maillon un peu plus faible qu'un autre. Il reste toujours une vieille trace de fierté,du genre qui n'arrive pas quand il le faut,celle qui empêche d'être misérable dans ces moments clés,de s'accrocher à l'illusoire.

    Mais cela n'a plus d'importance,je compte les jours.

    J'irai au sol ou vous irez. Plus rien n'arrêtera cette bête qui ronge mes veines.

    Vous êtes de géants de papier que je ferai danser au dessus des flammes.

    Il y a un peu de feu qui brûle encore,assez pour péter cette chaine qui me tient fixé au néant,les yeux dans le vide. Le maillon va exploser.

    Je dois me réveiller.

    Haut, Haut, Bas, Bas, Gauche, Droite, Gauche, Droite, B, A.

    Slipknot - Snuff

    http://www.youtube.com/watch?v=LXEKuttVRIo

    Suicide silence - wake up

    http://www.youtube.com/watch?v=DyOSx62c2Ic