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Errance - Page 41

  • The razor's edge

    Le fil du rasoir.

    Qui connait qui? Il n'y aura finalement jamais plus que de la brume pour séparer nos corps. Chaque centimétre carré de ta peau transpire la peur maintenant. Je sens cette odeur jusqu'ici.

    Au moment même d'appuyer sur la touche play vous devez réfléchir,il y a des jeux où l'on n'a plus à perdre qu'à gagner.

    Il y a des moments de vie où l'on n'a pas envie d'être gentil, où l'on se sent d'une nature inflammable,ces moments de vie où l'on marche sur le fil du rasoir, entre l'eau et le feu, la terre et l'air,l'amour et la haine,la raison et la folie. Alors si le personnage que vous pensez contrôler se retourne et vous jette un regard glacial,vous ne pourrez pas pleurer,il sera trop tard. Je vous ai prévenu pourtant...

    La vie est un fil qui s'étend péniblement le long de la lame du rasoir,vous n'avez pas besoin d'un talent hors norme en tant que funambule,les claques que vous recevez des 2 côtés de la lame vous permettent de rester au milieu et d'avancer, mais chaque pas appuie sur le rasoir et tranche un peu plus la chaire vivante qui est en dessous.

    C'est un parcours absurde que de rester sur ce fil,mais parfois c'est la seule sagesse qui s'impose, qui est sur la lame la posséde?

  • Dies Irae

    Impair mais humble?

    Avis de tempête.

    La ligne blanche au milieu de la route s'imprime dans ma rétine, la nuit, le vent qui fait basculer ma voiture de droite à gauche...il n'y aura finalement pas grand chose pour chasser mes pensées,ma tête est un putain de shaker. La déraison se pointe à l'horizon.

    Il est toujours plus facile de partir,j'aurais du le faire dés le départ,maintenant il est peut être trop tard. A peine arrivé et déjà parti...tout peut parfois se résumer en un seul mot.

    Le seul qui me vient en tête c'est:"débile". Cette situation est débile,comme une nuit sans lune.

    Tout est incomplet,mais ça fait tellement longtemps que c'est ainsi.

    Alors au moment même de me faire porter des mots qui ne sont pas les miens,de me mettre à la base des complots qui méneront à la fin de ce monde,il faudra faire attention, je crois que la porte de ma cage est ouverte.

    L'innocence d'un sentiment peut parfois mener à une perdition étrange...

    Combien de temps vais-je laisser aux autres pour changer les paroles de mes chants? Le vent...ce foutu vent...tu n'écoutes que lui,et tu emportes tout ce qu'il déforme et les formes défilent sous mes yeux dans un balet malsain. Je ne dis plus rien,et crois moi, la seule personne à qui je peux en vouloir se trouve au centre du miroir.

    On ne me donne que des miettes, des phrases incomplétes, je dois composer une vie et trouver la sémantique de ce puzzle absurde.

    Je me sens nu au fond de ma cage,chaque coup porté fait monter la rage. Il arrive un moment où l'on se sent dangereux. Ou l'on ne veut plus rien si ce n'est garder en soit les derniers souvenirs de chaleur. Je cherchais une certaine paix,mais j'aurais du comprendre qu'elle me condamnait à une totale solitude et à un abandon auquel je ne pouvais me résoudre.

    Tu ne risques rien,je suis un animal,mais l'odeur de tes cheveux est encore imprimée dans mes sens interdits,et ils avaient la couleur du bonheur. Alors pourquoi toute cette peur?

    Dies Irae. Ce jour arrivera,ces jours arriveront.

    Mes seuls ennemis seront le vent et ses rumeurs, les tumeurs du destin.  

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Love,hate and a bottle of tequila

    L'enfer est pavé de bonnes intentions.

    Tic,tac,tic,tac...

    Les bruits n'existent plus mais ils sont encore là. Comme certaines personnes.

    "the trick is to keep breathing".

    Ta vie c'est un putain de cercle de feu dans lequel tu dois sauter,si tu touches le bord alors tu es parti pour un tour en enfer. Quelques années.. C'est long...peine lourde.

    Je suis un monstre,les choses ne sont pas faciles. Non.

    Tu es déjà ailleurs,mon reflet devait être répugnant. Non?

    Alors au moment de m'oublier et de tirer la chasse,fais attention que je ne laisse pas une trace.

    Quelques goutes "d'amour" pour une overdose de haine. Deteste moi, crache moi au visage,traite moi comme si j'étais une "pute-mec". Mais ne fais pas semblant. Non.

    Je pourrais être sage,dire que je vais changer,mais à quoi bon? La bouteille est déjà vide,comme je le suis. Vide de sens, vide de sans,vide ton sang. Tu comptes pour moi...et c'est déjà beaucoup,alors pourquoi m'analyser...pourquoi chercher...des mots pour définir...

    Mon étroite maladresse.

    Tourne autour du cercle et revie une situation à l'infini, mais par où est la sortie?

    Donne le baton pour te faire frapper, mais putain fais moi un sourire.

    Il y a toujours pire ailleurs.

    L'ère du nivellement des valeurs. Je dois faire vraiment peur...pour en être réduit à tout ce blah blah.

    L'ère de rien.

    L'ère des chiens.

    Je suis lasse de faire semblant, de porter ce masque horrible,mais ai-je le choix?

    Il faut dormir,il faut manger,tenir debout...tenir.... rien.

    Les derniéres gouttes de la bouteilles sont tombées sur la magnifique robe de la princesse Juliette,douce et belle Juliette.Je n'existais que pour éponger tes larmes et donner un visage au silence. J'aurais tant voulu t'ignorer...ne faire que passer,être une épine sur ta couronne,mais je me suis arrêté et je t'ai regardé. Oh Juliette, si naive,si complice, seules tes lévres apaisaient ma fiévre. J'aurais du me taire. En approchant lourdement,l'oiseau s'est envolé,il ne me reste qu'une plume,verte,pour me souvenir. J'ai perdu mon prénom,j'aurais tant aimé que tu m'en donnes un,mais mes mots ont été une trahison,le néant reste néant,l'invisible reste caché. J'ai traversé des guerres,des riviéres de misére,pour m'écrouler dans un champ de roses.

    Tu dors en pensant aux futurs princes qui te courtiseront,tes yeux sont déjà tournés vers eux. Il y aura peut être un ou deux Roméo, des centaines de princes charmants,certainement.Mais je ne serai pas là pour assister à cette mascarade. Princesse, petite princesse,le chaos renaitra toujours de ses cendres, phénix de glace je suis,les rêves de feu reviendront, mais tu seras loin,à l'abri, je ne veux pas que tu me vois à ce moment là...non je ne veux pas,ta bouche a embrassé une ombre,je suis destruction.

    ...

    Je n'aime pas la musique que je vois, le jeu que j'entends,deteste moi,et tout sera plus facile. Le néant est une route sans fin, sans faim. Juliette crache moi à la face,ne me laisse pas plonger dans une mer sans nom.

    Quand arrive la fin de la bouteille de tequila, il y a toujours ce goût absurde d'amour et de haine. Avant de retourner à la débauche,je te dirai que je suis desolé...

    I followed my heart not my head.

    Voilà c'est une lettre que j'ai trouvé acrochée à une flêche,cupidon l'avait lâchement oublié.